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Aux veilles de la Journée mondiale de l’alimentation, l’UE met € 34 millions sur les pratiques agricoles, les crises alimentaires et l’assurance

Publié le mardi 15 octobre 2019  |  Commod Africa
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac de Lomé, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement
Lomé, le 31 mai 2018. Quartier Bè-Akodesséwa. Le Président de la République togolaise Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac et d’assainissement des quartiers environnants, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement. Lancés le 26 avril 2016, les travaux d’aménagement du 4ème lac ont coûté environ 35 milliards de francs CFA dont 28,2 milliards octroyés par l’Union Européenne, à travers le 10ème FED. Ce lac qui couvre plus 26 ha vient annihiler à long terme les problèmes d’inondations qui pèsent sur la partie est de la ville depuis les années 1970. Faisant partie du projet d’Aménagement Urbain du Togo, Phase 2 (PAUT II), la construction de ce lac a été déléguée à l’Agence Française de Développement (AFD).
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L'Union européenne n'attend pas la Journée mondiale de l'alimentation, qui sera célébrée demain 16 octobre, pour abattre ses cartes. Dès hier, le Commissaire européen à la Coopération internationale et au développement Neven Mimica a signé avec la FAO un accord de financement de € 9 millions pour soutenir son travail en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique (ACP). Une aide ciblée sur le renforcement des efforts des pays de ces régions à apporter des changements substantiels dans leurs politiques et pratiques agricoles afin de conserver et d'utiliser de façon durable la biodiversité et plus généralement les ressources naturelles.

Le Commissaire a aussi annoncé une contribution de € 20 millions pour soutenir le Réseau mondial contre les crises alimentaires (Global Network against Food Crisis) qui a été créé en 2016. Rappelons que, l'année dernière, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, l'UE avait déjà alloué € 77 millions. Les € 20 millions de cette année doivent aller plus précisément à financer l'assistance technique aux pays dont le risque de crise alimentaire est le plus élevé.

Troisième enveloppe européenne dévoilée, une contribution de € 5 millions à l'African Risk Capacity et destinée aux produits innovants d'assurance dans les pays où la gouvernance et l'économie sont faibles et qui sont plus exposés à des évènements météorologiques extrêmes.

Les barrières à la bonne utilisation des écosystèmes

"La nature est menacée" a rappelé hier le Commissaire européen à la Coopération internationale et au développement Neven Mimica, tandis que le nouveau directeur général de la FAO Qu Dongyu soulignait, pour sa part, l'étroitesse des liens entre agriculture et biodiversité. Rappelons que l'ancien vice-ministre chinois de l'Agriculture est aux manettes de l'organisation internationale depuis juin dernier et ce, pour quatre ans.

"Le secteur agricole dépend fortement de la biodiversité, mais est aussi un contributeur à la perte de biodiversité", a rappelé le patron de la FAO. "Ce nouveau programme aidera à dépasser les barrières socio-économiques et politiques qui empêchent les pays et les agriculteurs d'adopter des pratiques agricoles basées sur les écosystèmes et des approches en faveur de la biodiversité et la gestion des produits chimiques."

La FAO rappelle que 12 millions d'hectares de terres perdent chaque année leur capacité productive en raison des sécheresse et de la désertification

50% des fruits & légumes perdus à la ferme en Afrique


Un fort volet environnemental, donc, qui impacte aussi la situation alimentaire mondiale qui se dégrade fortement en Afrique. Selon le rapport 2019 de la FAO sur l'Etat de l'alimentation et l'agriculture, 14% de la nourriture mondiale est perdue entre l'après récolte et la commercialisation au détail des aliments. Au niveau de l'Afrique sub-saharienne, c'est aussi ce taux de 14% qui est recensé.

S'agissant plus particulièrement des fruits et légumes en Afrique sub-saharienne sur la période 2000-2017, 50% de la production est perdue au niveau même de la ferme, après récolte; 35% au niveau du stockage ; 28% dans le transport ; 20,5% dans l'étape transformation et emballage et 35,5% au niveau de la commercialisation en gros et au détail.

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