Yiva Badohu aux jeunes : ‘L’avenir est dans la production et la transformation agricole’

Publié le mardi 15 octobre 2019 | Global Actu

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Conférence de presse de «Consensus», un cadre d’échanges sur la formation, l’orientation et l’insertion professionnelle des jeunes
Lomé, le 08 octobre 2019. Hôtel M’rode. Conférence de presse de «Consensus», un cadre d’échanges sur la formation, l’orientation et l’insertion professionnelle des jeunes. A l’initiative de l’association «Wake Up mind», une rencontre de jeunes dénommée «Conférence de Consensus» aura lieu ce 12 octobre 2019 à Lomé.

‘L’avenir est dans la terre’, ‘au lieu de penser tout le temps à aller faire du zémidjan ou des stages pour créer les entreprises, il faut penser à aller vers la terre’, ‘l’avenir est dans la production et la transformation agricole’.
Ce sont là quelques exhortations faites samedi par Yiva Kodjo Badohu, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT). Le chef d’entreprises s’adressait aux milliers de jeunes togolais qui ont fait samedi, le déplacement de la conférence du consensus organisée à Lomé par l’association Wake up mind.

Selon lui, l’argent est dans l’agriculture et il faut que les jeunes se dépêchent de saisir les opportunités. Il a tenu à appeler les jeunes à se poser la question pourquoi les Chinois et les Indiens quittent leur pays, viennent dans les pays africains, notamment le Togo et cherchent la terre. «Ils ont compris que le plus grand enjeu, c’est de faire manger la population», a déclaré l’homme d’affaires.

Et d’ajouter : « il y a 3 ans, je voyais l’agriculture de la même façon que les jeunes qui se disent qu’ils ne peuvent pas rester au village. Mais quand on s’assoit et on fait un business plan, on se rend compte qu’au bout, il y a de quoi se sacrifier au lieu d’aller vers le commerce. L’argent, c’est dans la terre ».

L’autre raison avancée par lui pour dire qu’il n’y a pas de secteur aussi porteur que la terre, c’est qu’aujourd’hui, il y a le Mécanisme d’incitation pour le financement du secteur agricole (MIFA). L’agriculture n’étant financée au Togo qu’à hauteur de 0,2% par les banques à ce jour, ce mécanisme vient, selon lui, aider les jeunes togolais à rentrer dans le secteur agricole.

Depuis sa mise en œuvre, le MIFA n’a pu servir que 30.000 agriculteurs sur les 300.000 visés, raison de plus pour les jeunes de devenir agriculteurs, dira-t-il. «En tant que chef d’entreprise, imaginez le nombre de personnes qui se tournent vers le commerce que j’ai vu», a-t-il marqué.

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