Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Togo : les responsables de médias échangent sur le ’Journalism Truth Initiative’ de RSF

Publié le mercredi 16 octobre 2019  |  Global Actu
Grand
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Grand oral de 4 candidats à la présidence du CONAPP
Lomé, le 04 mai 2018. Mint Hôtel, Djidjolé. Grand oral de 4 candidats à la présidence du CONAPP, en prélude au renouvellement du Bureau du Conseil national des patrons de presse qui regroupe des organes d`information du privé. Cet exercice oral a été modéré par Aimé Ekpé de l`OTM (Observatoire togolais des médias). A. Tchagnao
Comment




« Fake news ! ». Ces 2 mots qui désignent ‘fausses informations’, sonnent comme une alerte en commentaire de certaines informations sur les réseaux sociaux. Cela signifie que les consommateurs d’informations ont besoin de se nourrir de cette denrée, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne font pas attention. Les journalistes, donneurs d’informations par excellence, ne peuvent pas ne pas agir face à la recrudescence du phénomène de fake news. Ils sont nombreux ces responsables de médias venus des coins et recoins du Togo mardi à Lomé, pour discuter des ‘fake news’ sous le couvert du Journalism Truth Initiative.

Il s’agit d’un projet de Reporters sans frontières (RSF) en partenariat avec plusieurs organisations de presse dans le monde, dont le Conseil national des patrons de presse (CONAPP). Pendant des heures, ces hommes et femmes de médias auront à échanger et à partager des idées sur les règles préparées par 120 experts mondiaux qui participent à la mise en œuvre de ce projet.

«Face à l’abondance des fake news, il urge de sortir le vrai du faux, de faire un journalisme qualitatif, de distinguer le journalisme qualitatif du phénomène de fake news. Il s’agit en réalité d’édicter des règles professionnelles, que ce soit les règles édictées par les comités de normalisation internationaux mais également par les médias eux-mêmes. Grâce à ces règles, que les journalistes puissent s’autoévaluer pour savoir s’ils sont en train de faire la bonne pratique journalistique, s’ils sont en train de respecter l’éthique et la déontologie et s’ils sont transparents comme le demande le métier », a déclaré Marc Aboflan, secrétaire général du CONAPP.

Selon lui, les participants à ce workshop devront apporter leur contribution, dire si ces règles leur siéent, si elles répondent à leurs pratiques quotidiennes et surtout si elles répondent à leur conception du journalisme professionnel et de qualité.

Il ne cache pas les atouts que comporte ce projet. Les journalistes, les consommateurs d’informateurs, les régulateurs, les annonceurs, bref tout le monde y trouve son compte.

«Ce projet permet à tous les citoyens à tous les niveaux de savoir si les médias sont en train de faire un travail de qualité. Cela permet également aux régulateurs, annonceurs et sociétés de savoir quels sont les médias qui sont en train de faire un travail de qualité », a-t-il précisé.

Au CONAPP, on estime que même si on ne peut pas donner l’estimation exacte du pourcentage que représentent les fake news globalement dans les informations, il y a, souligne-t-on, un certain nombre de médias qui développent des algorithmes, juste pour propager les fake news.

Ce qui est important, va marquer M. Aboflan, c’est d’arriver à mettre une différenciation entre un média qui suit les règles éthiques et déontologiques, qui a un personnel qualifié et rémunéré par rapport à ces groupes qui distillent les fake news.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires