Le Fonds Image de la Francophonie attribue 515.000 € à 27 projets de films et de séries

Publié le vendredi 18 octobre 2019 | OIF

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Les deux commissions du fonds d'aide de l'Organisation internationale de la Francophonie ont effectué leur sélection de fin d’année qui bénéficie à 15 pays africains.

Réunies en septembre sous la présidence des cinéastes Rithy Panh (Cambodge) et Rahmatou Keïta (Niger), les deux commissions de sélection du Fonds Image de la Francophonie ont attribué 8 aides au développement, 14 aides à la production et 5 aides à la finition. La liste complète des projets retenus est disponible sur le site images.francophones.org

L'aide la plus la plus importante (60 000 €) est allée au long-métrage de fiction « La vie est un chemin de fer», projet atypique de la République démocratique du Congo qui associe trois jeunes réalisateurs encadrés par le cinéaste Dieudo Hamadi, considéré comme un des plus grands documentaristes du continent africain, et qui montre avec ce projet une nouvelle facette de son talent.

Doté d’un million d’euros par an, le Fonds Image de la Francophonie s’adresse à 37 pays francophones du Sud (Afrique, Moyen Orient, Caraïbes et Asie du Sud-Est). Il fonctionne avec deux commissions de sélection, l’une dédiée aux courts et longs-métrages de fiction et l’autre réservée aux documentaires et aux séries télévisées.
La présidence de cette dernière commission a été confiée en septembre dernier à la cinéaste nigérienne Rahmatou Keïta (auteur, notamment de Al'lèèssi, une actrice africaine et de L’alliance d’or). Elle succède à la scénariste et réalisatrice Marguerite Abouet (Aya de Yopougon). Quant à Rithy Panh (auteur, notamment de L’image manquante, primé à Cannes et nominé aux Oscars), il a achevé en septembre un cycle de trois ans à la tête de la commission « cinéma-fiction » qui a été marqué par une grande exigence associée à un relèvement des montants accordés aux projets retenus (jusqu’à 70 000 € pour un long-métrage).

Parmi les films soutenus par le Fonds Image de la Francophonie, plusieurs ont connu ces derniers mois des succès remarquables. Après avoir remporté le Grand Prix du festival de Cannes, le film Atlantique de la franco-sénégalaise Mati Diop a été récompensé aux festivals de Toronto et de Londres avant de sortir sur les écrans français. Le long-métrage Un fils du Tunisien Mehdi Barsaoui a été primé successivement à la Mostra de Venise, au Festival international du film francophone de Namur et au FilmFest de Hambourg. Enfin, le documentaire Au temps où les Arabes dansaient, du belgo-marocain Jawad Rhalib a été primé dans de nombreux festivals avant d’être diffusé le 13 octobre dernier par la chaîne franco-allemande ARTE.

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