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Togo: un mouvement d’étudiants accuse le manque de communication entre autorités et étudiants
Publié le lundi 17 fevrier 2014  |  Télégramme 228


© Autre presse par DR
Octave Nicoué Broohm, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche


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Togo - Vendredi dernier, suite à l’affrontement entre des étudiants qui tentaient de reconduire une Assemblée générale dispersée la veille et les forces de l’ordre sur le campus de Lomé, plusieurs responsables du MEET (Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais) dont le président, Komlavi Kondo ont été interpellés. 24 heures après ces évènements malheureux que l’on s’accorde à condamner avec le dernier degré de rigueur, un mouvement d’étudiants appelé, le Relais Estudiantin pour la Promotion de la Citoyenneté et des Droits de l’Homme (REP-CDH), y va de son commentaire. A travers un communiqué signé de son président, Attisso Mathieu Désiré Agada, rendu public ce jour et dont nous avons reçu copie, le REP-CDH dit regretter « la détérioration de la situation qui a soudain pris une tournure d’affrontement entre les étudiants et les forces de l’ordre, les 13 et 14 février dernier, avec à la clé l’arrestation de certains de nos camarades étudiants au rang desquels le Président du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) ».

« S’agissant des récents troubles, nous estimons, après avoir observés le déroulement des faits sur le terrain que le déficit de communication entre les autorités et les étudiants porte un sérieux préjudice à l’essor de la sécurité collective des membres de la communauté universitaire. Nombreux sont nos camarades qui ne distinguent pas les caractéristiques d’une Assemblée Générale (AG), de ceux d’une manifestation publique de regroupement de la communauté estudiantine (Manif) », écrit M. Agada. Aussi, remarque-t-il, les « camarades ne sont pas suffisamment sensibilisés sur les règles qui régissent la tenue de ces deux types de rassemblement au sein des universités publiques du Togo ». Dans la foulée, le Relais « demande la libération de nos camarades arrêtés et exhorte les autorités à communiquer davantage et de manière plus ample sur les réglementations en vigueur, car la répression sans pédagogie efficiente en amont est source de frustration compréhensible, qui peut expliquer les débordements que nous avons l’habitude d’observer ».

Il propose au passage « que les problèmes qui se posent à nos universités qui sont dans de divers processus de réformes en vue de leurs modernisations » trouvent « leurs solutions autour d’un cadre d’échanges serein, sincère et permanent qui doit se départir de toutes formes de violences d’où qu’elles proviennent ».

A titre de rappel, les affrontements entre étudiants et forces de l’ordre ont été occasionnés par une tentative de ces apprenants à tenir une AG pour informer leurs camarades des nouvelles dispositions d’octroi de bourses et allocations de secours que l’Etat entend soumettre à l’application.



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