Situation du pont de Zébé (Aného) : trois ministres sur les lieux pour le constat

Publié le mardi 22 octobre 2019 | Linformateur

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE reçoit les clés du nouveau Centre administratif des services de Lomé
Lomé, le 24 avril 2019. Quartier Lomé II. Commémoration du 27 avril 2019. Les clés du nouveau Centre administratif des services qui abritera désormais trois ministères, ont été officiellement remis au Chef de l’Etat togolais par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Togo, Chao WEIDONG. Ce Centre est un complexe de trois niveaux dont les travaux de construction ont duré environ 29 mois pour un coût de plus de 18 milliards de FCFA. Des membres du Gouvernement togolais. Mme Zouréatou Tchakondo-Kassa-Traoré, Ministre des Infrastructures et des Transports.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, la ministre des Travaux publics et celui de l’Urbanisme étaient ce lundi à Zébé pour constater la situation qui prévaut au niveau du pont reliant la localité à Aného. Ils avaient à leur côté le nouveau Maire de la ville.

Depuis dimanche l’alerte a été donnée par les populations de Zébé Glidji. Les habitants des localités de Zébé Glidji, Kéta Assou Kopé, Zalivé, Zowla, Sigbéhoué, Atoeta, Fiocondji, Djondo Kondi, Anfoin, Aklakou, Agouègan, Séko, Agbanakin, et autres sont très inquiets pour le pont de Zébé-Aného.

Le pont, vieux de plusieurs décennies, donne des signes inquiétants d’effondrement. De forts courants d’eau partant de la douane en direction de Glidji commencent par avoir raison de frêles fondations du pont. Les populations parlent d’une situation « préoccupante », surtout que ce pont fait la jonction entre la ville d’Aného et Zébé.

Une entreprise chinoise travaille depuis quelques semaines pour créer plus de passage à l’eau sous le pont mais dimanche les courants d’eaux suite aux dernières précipitations orageuses ont quelque peu réduit leurs efforts à néant. Les travaux de construction d’un autre pont démarrés depuis plusieurs mois tardent à s’achever.

L’entreprise chinoise est à pied d’œuvre avec les populations pour trouver une solution aux forts courants d’eau. Par mesure de sécurité les autorités locales régulent la circulation sur le pont. Même si les trois ministres ont réussi à passer avec leurs véhicules, la traversée du pont est encore interdite à toutes les voitures. Seules le motocyclistes, les tricycles et les piétons sont autorisés à passer.

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