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Togo/La nécessité d’alternance va au-delà du parti au pouvoir

Publié le mercredi 23 octobre 2019  |  Infos 7
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Fin du 2è Congrès ordinaire de l’ANC: Jean-Pierre Fabre désigné et investi comme candidat du parti orange pour 2020
Lomé, le 19 octobre 2019. Fin du 2è Congrès ordinaire de l’ANC. Jean-Pierre Fabre désigné et investi comme candidat du parti orange pour 2020.
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Après plus de 50 années sous le règne de la famille Gnassingbé, le Togo exprime un profond désir de changement. Un désir devenu une nécessité, tant au sein du régime en place que dans l’opposition politique.

Il a quelques semaines, l’opinion nationale togolaise s’offusquait de la «comparaison forcée» voire «déplacée», faites par le Ministre togolais de la Fonction publique, Gilbert Bawara. Ce dernier disait que le chef de l’Etat Faure Gnassingbé est pour son parti, l’Union pour la République (UNIR), ce qu’est le joueur Messi pour le club espagnol CF Barcelone. Il va plus loin, en insinuant que ce serait «un crime» pour UNIR de ne pas présenter Faure Gnassingbé comme candidat à la présidentielle de 2020.

Une comparaison qui traduit une réalité qui s’applique à toute la classe politique togolaise : la difficile transition entre les leaders historiques et la nouvelle génération. Au sein de l’opposition, le problème d’UNIR se pose également. Me Yaovi Agboyibo, leader historique de la Comité d’action pour le renouveau (CAR), ancien premier ministre au moment de l’Accord politique global (APG), a du mal à passer la main au sein de sa formation politique. Un temps passé au rang de président d’honneur, il est très vite revenu aux affaires, et pourra encore être le candidat de son parti à la présidentielle de 2020.

Comme Me Agboyibo, Jean-Pierre Fabre sera lui aussi candidat pour son parti, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) en 2020. L’opposant qui a commencé son combat aux côtés de Gil Olympio de l’Union des forces de changement (UFC), a une fois encore été «préféré» à la pléthore de juristes qui l’entourent au sein de son parti. Ce sera sa 3e candidature consécutive à une présidentielle au Togo.

Et ce n’est pas Kodjo Agbeyome qui sera du reste. L’ancien premier ministre sous le président Gnassingbé Eyadèma est aussi, pour la 2e fois, candidat pour son parti, le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD). Ils seront accompagnés de Gerry Taama, un autre habitué des urnes qui trône à la tête du Nouvel Engagement togolais (NET). L’ancien militaire fut d’ailleurs le premier candidat déclaré de l’opposition pour affronter le candidat du parti au pouvoir en 2020.

Des candidatures qui mettent à nu un problème de leadership et de conflit d’intérêts au sein de l’opposition togolaise. «Si eux ils ne veulent pas passer la main à la tête de leurs partis, comment peuvent-ils exiger et obtenir l’alternance pour le pays ?», s’interroge un Togolais sur le sujet.



Togo: «Sibeth Ndiaye ne peut pas fermer les yeux» (Jean-Pierre Fabre) (RFI)
Publié le: 23/10/2019  |  Autre Presse Radio

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