Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Poutine se félicite de la «nouvelle page» ouverte avec l’Afrique à Sotchi

Publié le vendredi 25 octobre 2019  |  RFI
Les
© Autre presse par Presidence du Togo
Les travaux du 1er Sommet Russie-Afrique se sont ouverts, ce 23 octobre 2019 à Sotchi, en présence de Faure Essozimna Gnassingbé
Comment



Le premier sommet Russie-Afrique s’est achevé jeudi à Sotchi. Avec cet événement, Moscou veut marquer son retour sur le continent et entend pérenniser ce type de rendez-vous.


Avec nos envoyés spéciaux à Sotchi, Florence Morice et Daniel Vallot

Vladimir Poutine s'est félicité jeudi 24 octobre que le sommet de Sotchi ait « ouvert une nouvelle page » des relations entre la Russie et l’Afrique. Une chose est sûre, le président russe a réussi à mobiliser. L’intégralité des 54 pays d’Afrique étaient représentés, dont 43 d’entre eux par leur chef d’État et de gouvernement.

Pour autant, aucun contrat majeur n’a été annoncé au cours de ces deux jours. Mais le président russe se félicite d’avoir posé les bases qui devraient permettre dans le futur à son pays d’intensifier ses échanges commerciaux avec le continent.

Rencontres annuelles et triannuelles

Ces échanges sont encore faibles actuellement. Moscou veut les doubler d’ici cinq ans. Pour y arriver, le président Vladimir Poutine a annoncé la création d’un nouveau mécanisme de dialogue. Il prévoit que des sommets comme celui-ci auront désormais lieu tous les trois ans, tour à tour en Russie et dans un pays d’Afrique.

Et que chaque année, des consultations seront organisées au niveau des ministres des Affaires étrangères entre la Russie, d’une part, et trois États africains qui changeront chaque année, en fonction des rotations à la tête de l’Union africaine.

Passé anticolonial

Tout au long du sommet, Vladimir Poutine a insisté sur ce qui unit, selon lui, Moscou et le continent : un souci de défendre aujourd’hui le principe de souveraineté et un passé de lutte anticoloniale, lorsque l’URSS soutenait les pays en lutte pour leur indépendance. Une référence volontiers relayée par les dirigeants africains, à l’instar de Denis Sassou-Nguesso, président du Congo Brazzaville.

«Les peuples africains ne remercieront jamais assez le peuple russe pour l’appui déterminant qu’il a apporté aux mouvements de libération de leur continent et à sa décolonisation complète. Au moment où s’ouvre cette nouvelle page entre la Russie et l’Afrique, une espérance très forte s’empare du milliard 300 millions d’Africains qui accueillent ce nouvel élan de coopération avec optimisme et ferveur».

Les institutions internationales dans le viseur

Le président russe a aussi insisté sur l’importante de l’Afrique pour Moscou aujourd'hui. « Les États d’Afrique ont de plus en plus d’importance politique et économique, a expliqué le dirigeant russe. Ils s’affirment en tant que piliers du monde multipolaire, et dans de nombreux dossiers nos positions sont proches et même parfois identiques. Cela favorise nos relations au sein des institutions internationales. Et nous allons donc coordonner nos actions avec les pays africains qui sont membres non permanents au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. »
... suite de l'article sur RFI

Commentaires