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Sécurité alimentaire, nutrition et agriculture durable : la stratégie française

Publié le vendredi 25 octobre 2019  |  Ambassade de France au Togo
L`Ambassade
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
L`Ambassade de France au Togo met en oeuvre l`externalisation de la collecte des demandes de visas à partir du 28 mai via CAPAGO-Togo
Lomé, le 15 mai 2019. Institut français du Togo. Conférence de presse. L`Ambassade de France au Togo met en oeuvre l`externalisation de la collecte des demandes de visas. Les activités de cette externalisation sont confiées à la société CAPAGO-Togo, et débuteront le 28 mai 2019. Cette externalisation de tâches ne concerne que la collecte des demandes de visa selon l`Ambassade. L’instruction des dossiers et la prise de décision, qui constituent la partie régalienne de l’activité, relèvent toujours de la compétence exclusive des services consulaires français. Marc Vizy, Ambassadeur de France au Togo.
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L’insécurité alimentaire concerne actuellement 1 personne sur 9 dans le monde. Malgré les efforts déjà engagés, la situation se dégrade depuis 2015. En 2050, il sera nécessaire de nourrir convenablement 10 milliards d’êtres humains et ce malgré les effets du changement climatique. Pour y parvenir, il est impératif de revoir nos systèmes agricoles et alimentaires et de soutenir un développement rural durable.

Avec ses partenaires, la France est pleinement engagée dans cette transformation. Sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024) constitue sa nouvelle feuille de route.


Le contexte mondial
La faim a augmenté ces dernières années ; les progrès en matière de malnutrition sont trop lents et l’obésité augmente dans toutes les régions du monde :

Plus de 2 milliards de personnes, soit 26.4% de la population mondiale, sont en situation d’insécurité alimentaire grave ou modérée.
820 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire grave, c’est-à-dire qu’elles souffrent de la faim.
6 personnes sur 10 souffrant de la faim vivent dans des pays touchés par un conflit
6 personnes sur 10 souffrant de la faim sont des femmes
1.3 milliards de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire modérée, c’est-à-dire qu’elles ne disposent pas d’un accès régulier à des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante.
L’obésité touche 670 millions d’adultes et devient également un enjeu central.
L’Afrique est la région la plus touchée par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle : 20% de la population y est sous-alimentée ; la malnutrition y est encore largement présente et les taux d’obésité y augmentent rapidement.
La nourriture ne manque pas, mais le changement climatique, les conflits et la pauvreté des ménages ruraux perturbent l’accès, la disponibilité régulière ou la qualité des aliments propres à la consommation.

L’accès à une nourriture de qualité est pourtant la condition indispensable du développement humain. L’Objectif de Développement Durable 2 affirme la volonté d’un monde libéré de la faim à l’horizon 2030.

Comment lutter contre l’insécurité alimentaire ?
Pour mettre un terme à ces inégalités et nourrir convenablement la population mondiale, il est capital de transformer les systèmes agricoles et alimentaires. L’agriculture doit être plus durable et performante sur les plans économique, social et environnemental afin d’assurer la sécurité alimentaire et la santé des individus mais aussi le développement des pays.

Les 5 axes de la nouvelle Stratégie internationale de la France pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024) :


Renforcer la gouvernance mondiale de la sécurité alimentaire et de la nutrition. La France souhaite jouer un rôle moteur pour améliorer l’efficacité et la coordination des acteurs internationaux dans ces domaines ; au centre de cette gouvernance figurent les institutions onusiennes basées à Rome ;
Développer des systèmes agricoles et alimentaires durables pour faire face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité. Cela passe notamment par la promotion de pratiques agricoles durables comme l’agroécologie.
Renforcer l’action française sur la nutrition pour agir de façon intégrée sur les différents facteurs menant à la sous-nutrition des jeunes enfants et des femmes enceintes et allaitantes, comme l’accès à des aliments de qualité, à l’eau potable, à de bonnes conditions d’hygiène.
Appuyer la structuration de filières agroalimentaires durables pour favoriser la création d’emplois décents dans les territoires ruraux, notamment pour les jeunes. En effet, dans les pays en développement, ces filières agro-alimentaires représentent un gisement d’emplois à soutenir. L’inclusion des agricultures familiales dans ces filières est un enjeu clé.
Renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations vulnérables et améliorer leur résilience. Dans un contexte de crises alimentaires récurrentes, il s’agit de permettre à ces populations de retrouver leur autonomie alimentaire.
Comment la France agit-elle déjà ?
La France s’engage pour garantir à tous une alimentation saine, nutritive et suffisante notamment à travers :

Les projets de terrain de l’Agence Française de Développement, qui a engagé 935 millions d’euros en 2018 pour le développement agricole et la sécurité alimentaire.
Son action diplomatique dans les enceintes onusiennes mais aussi auprès de l’Union européenne ou dans le cadre des G7 et des G20
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