MIATO 2019 : L’OTR explique aux artisans les procédures fiscales et les types d’impôts qui leur sont réservés

Publié le mercredi 30 octobre 2019 | Ma Nation Togo

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Le premier MIATO (Marché international de l’artisanat du Togo) s’est ouvert avec une caravane qui a sillonné les artères de la capitale
Lomé, le vendredi 25 octobre 2019. Le premier MIATO (Marché international de l’artisanat du Togo) s’est ouvert avec une caravane qui a sillonné les artères de la capitale.

L’Office Togolais des Recettes (OTR) est présent à la 1ère édition du Marché International de l’Artisanat au Togo (MIATO) qui bat son plein depuis le 25 octobre dernier à l’esplanade du palais des congrès de Lomé. Mardi, 29 octobre 2019, la régie financière du Togo a animé une conférence sur le thème : « incitation fiscale en faveur de l’entrepreneuriat».

C’était une occasion pour permettre aux exposants d’avoir des informations sur les procédures fiscales au Togo et les types d’impôts réservés aux artisans.

La conférence a été animée par Philippe Plassi, Inspecteur des impôts, chargé de la fiscalité internationale à la direction de la législation de l’OTR. Dans sa communication, M. Plassi s’est attardé sur les procédures de création d’entreprise et les impôts réservés aux artisans au Togo.

«L’essentiel du message que nous avons apporté aux participants, c’est que nous leur avons fait comprendre les différentes procédures fiscales mises en place pour permettre aux artisans de pouvoir se faire connaitre auprès de l’OTR. Ensuite, nous les avons entretenus sur les types d’impôts qu’ils doivent payer en tant qu’artisans», a-t-il indiqué.

Les participants ont salué la démarche de l’OTR. Toutefois, ils ont formulé des doléances qui leur permettront de payer facilement et librement leurs impôts. «La démarche de l’OTR est à saluer. Nous n’avons pas compris auparavant que c’est comme ça que les choses se passent, c’est pourquoi nous sommes effryés chaque fois qu’on parle d’impôt. Nos activités ne marchent pas comme cela se doit. Nous demandons donc à l’OTR de réduire les impôts pour que nous puissions facilement payer », a laissé entendre Koudjo Hégan, représentant de l’association des soudeurs d’Adidogomé.

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