Une étude menée dans le cadre du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) révèle que 59% de Togolais souhaitent une amélioration de la gestion des impacts environnementaux de l’activité minière.
En atelier ces mercredi 30 et jeudi 31 octobre 2019 à Lomé, les acteurs du secteur minier, à savoir des représentants du ministère de tutelle, du PDGM, des autorités traditionnelles, des représentants de sociétés minières, etc. travaillent à valider les résultats de cette étude.
La validation des résultats de cette enquête permettra de mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes. Elle contribuera également à la réduction des conflits qui naissent à l’occasion de l’exécution de contrats miniers entre les opérateurs économiques et les communautés riveraines des exploitations, selon Bala Kindi Abalo, spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale du PDGM.
Sogle Damidaré, directeur général des mines et de la géologie, indique qu’avec cette étude, il s’est agi de «marquer un arrêt et d’interroger les communautés pour avoir l’évaluation de leur perception sur l’activité minière au Togo». Et à terme, relever les défis qui se posent en matière de gestion des impacts environnementaux de l’activité minière, a indiqué le DG.
Entre autres impacts négatifs notés, la dégradation des sols avec des incidences sur la productivité agricole, la dégradation des eaux et de l’atmosphère avec des effets sur la santé, le déplacement des populations non toujours assuré «dans les règles de l’art».... suite de l'article sur Autre presse