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Togo : 80% de la population active sont sans protection sociale, un réseau pousse un cri d’alarme

Publié le vendredi 1 novembre 2019  |  Global Actu
L`INAM
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
L`INAM célèbre ses cinq ans d’existence
Lomé, le 1er mars 2017. Hôtel ONOMO. L’Institut National d`Assurance Maladie (INAM) célèbre ses cinq ans d’activités au service des travailleurs du secteur public. Ce fut en présence du représentant du Ministre de la Fonction publique Kassegné Donko et de la directrice de cet Institut, Mme Miriam DOSSOU
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Près de 5 ans après la dérogation accordée aux Etats membres par l’UEMOA pour appliquer le règlement portant réglementation de la mutualité sociale au sein de cet espace communautaire, il n’existe pas jusqu’ici de cadre juridique approprié pour les mutuelles sociales au Togo. Cette situation n’est pas du goût du réseau national multi acteurs de protection sociale du Togo. En conférence de presse jeudi à Lomé, le réseau a lancé un cri d’alarme au gouvernement.

Selon ce réseau composé de 13 organisations, une forte proportion de la population n’a toujours pas accès aux soins de santé. Les exclus de la protection sociale représentent plus de 80% de la population active pendant que leur contribution au PIB est de l’ordre 44%. Les comptes de la Santé font état de ce que le paiement direct des soins par les ménages est respectivement de 58,27% en 2010, 54,42% en 2013 et 53,15 % en 2014, une situation qui aggrave l’état de précarité de cette frange de la population.

Il précise que l’Institut national d’assurance maladie (INAM) ne couvre que 4,7%, les assurances privées sont dans l’ordre de 2%, les mutuelles de santé, 1% et School Assur, 28%.

« Nous demandons au gouvernement d’accélérer le processus de validation et d’adoption des textes juridiques réglementant la création, le fonctionnement et la gestion des prestations des mutuelles sociales conformément aux règles prudentielles de la Confédération africaine de prévoyance sociale (CIPRES) et au règlement n°07/2009/cm/UEMOA du 26 juin 2009 portant réglementation de la mutualité sociale au sein de l’UEMOA », a lancé ce réseau.

Il s’agit précisément pour les 13 organisations membres de ce réseau, de mettre en place les 3 instruments prévus par le règlement communautaire, notamment l’organe administratif de la mutualité sociale, le registre d’immatriculation des mutuelles sociales et le fonds national de garantie.

Cet acte, souligne ce réseau, aura des retombées ‘positives’ pour l’ensemble des acteurs, à savoir le décideur, les mutuelles et la population.

Et de marquer, l’extension de l’assurance maladie ne saurait aboutir sans le mouvement mutualiste. Le réseau n’en veut pour preuve que certains pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Sénégal, qui ont la même situation socio-économique que le Togo, se sont appuyés sur les mutuelles de santé pour bâtir leur système couverture sanitaire universelle. Un choix qui trouverait sa légitimité dans le cadre législatif communautaire régissant les mutuelles dans l’espace UEMOA.

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