Organiser un scrutin juste en 2020/Les Universités Sociales du Togo interpellent tous les acteurs de la vie électorale en terre togolaise

Publié le lundi 4 novembre 2019 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Conférence publique autour des «Irrégularités dans les élections au Togo», à l’initiative des UST (Universités Sociales du Togo)
Lomé, le 29 octobre 2019. Maison de la Santé à Avenou. Conférence publique autour des «Irrégularités dans les élections au Togo», à l’initiative des UST (Universités Sociales du Togo).

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Présidentielle 2020 au Togo/Mgr Kpodzro interpelle la France

Une conférence publique autour des «irrégularités dans l’organisation des élections au Togo» s’est tenue le 29 octobre à la ‘Maison de la Santé’ à Avenou, à l’initiative des UST (Universités Sociales du Togo).
Cette conférence publique a regroupé divers acteurs politiques et de la société civile autour du thème, «Irrégularités dans les élections au Togo : niches pour la fraude»?

Principal conférencier de cette rencontre, Roger Folikoué (enseignant-chercheur chercheur des Universités du Togo), a relevé dans son exposé les nombreuses irrégularités tant factuelles que structurelles qui entachent les processus électoraux au Togo. A ses dires, c’est plus l’article 9 de l’actuel Code électoral qui ouvre la brèche de ces défaillances organisationnelles, parce que privant de l’organe organisateur de jouir de sa réelle indépendance vis-à-vis de l’exécutif !

D’autres voix d’observateurs avisés ayant animé la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), à la suite de Roger Folikoué, ont aussi pris la parole pour pointer du doigt d’autres problèmes structurels, et proposer des approches de solution pour la tenue de consultations électorales plus crédibles en République togolaise. Pour Francis Pedro Amuzun, ancien commissaire de la CENI, «il faut avoir les nerfs en acier pour faire face au rouleau compresseur du parti au pouvoir dans la CENI».

Outre les UST, Mgr Kpodzro et une kyrielle de partis extraparlementaires et des OSC travaillent aussi d’arrache-pied pour la tenue d’un scrutin présidentiel crédible au Togo en 2020. Depuis 1998, les résultats de différents scrutins organisés au Togo sont systématiquement contestés par l’opposition togolaise. Contestations souvent accompagnées de marches populaires.

J. T. & Akoyi A.

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