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Le changement climatique pourrait rendre les tsunamis encore plus dévastateurs (ONU)

Publié le mardi 5 novembre 2019  |  UN NEWS
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac de Lomé, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement
Lomé, le 31 mai 2018. Quartier Bè-Akodesséwa. Le Président de la République togolaise Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac et d’assainissement des quartiers environnants, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement. Lancé le 26 avril 2016, les travaux d’aménagement du 4ème lac ont coûté environ 35 milliards de francs CFA dont 28,2 milliards octroyés par l’Union Européenne, à travers le 10ème FED. Ce lac qui couvre plus 26 ha vient annihiler à long terme les problèmes d’inondations qui pèsent sur la partie est de la ville depuis les années 1970. Faisant partie du projet d’Aménagement Urbain du Togo, Phase 2 (PAUT II), la construction de ce lac a été déléguée à l’Agence Française de Développement (AFD).
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À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, le chef de l’ONU a encouragé les gouvernements, les collectivités locales et le secteur du bâtiment à tenir compte des risques des catastrophes naturelles dans leurs activités de développement et à investir dans la résilience.


«L’élévation du niveau de la mer causée par la crise climatique pourrait rendre les tsunamis encore plus dévastateurs », a alerté le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un message publié à l’occasion de la Journée commémorée tous les 5 novembre.

Les risques restent immenses : on estime à 680 millions le nombre de personnes vivant dans les plaines côtières. En 2050, elles pourraient être plus d’un milliard.

Cette année marque le quinzième anniversaire du tsunami qui a frappé l’océan Indien et causé la mort tragique de 230 000 personnes dans 14 pays. Depuis cette tragédie, les dispositifs d’alerte rapide se sont grandement améliorés non seulement pour l’océan Pacifique mais aussi pour l’océan Indien, les Caraïbes, l’Atlantique du Nord-Est et la Méditerranée, entre autres, ce qui a permis de sauver de nombreuses vies.

«Toutefois, les pertes économiques de plus en plus lourdes subies ces vingt dernières années montrent bien que nous n’avons pas encore pleinement pris conscience qu’il importe de mettre nos infrastructures critiques à l’abri des catastrophes naturelles», a déclaré M. Guterres.

Au cours des deux dernières décennies, les tsunamis ont représenté près de 10% des pertes économiques dues aux catastrophes, rapporte le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR). Des pertes qui ont retardé les progrès en matière de développement.

Pour le Secrétaire général, il est essentiel de protéger ces infrastructures afin d’éviter que les principaux services publics ne soient perturbés en raison de tsunamis, de séismes ou de phénomènes météorologiques extrêmes. Les Nations Unies soulignent que la réduction des risques est une composante essentielle de l’action menée pour concrétiser les Objectifs de développement durable (ODD).

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