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Corruption au sein de la CEDEAO/Le Réseau des Institutions Nationales de l’Afrique de l’ouest s’est réuni en Assemblée générale annuelle

Publié le jeudi 7 novembre 2019  |  Agence de Presse Togolaise
Atelier
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Atelier de sensibilisation des médias publics et privés initié par la HAPLUCIA
Lomé, le 1er février 2019. Immeuble hôtel-école "Lé Bénin". Atelier de sensibilisation des médias publics et privés initié par la HAPLUCIA, autour du thème «Participation citoyenne à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées», en présence d`une centaine de journalistes et du ministre Foli-Bazi Katari. La HAPLUCIA a été créée par la loi n•2015-006 du 28 juillet 2015. Le Président de la HAPLUCIA, Essohana Wiyao.
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Les membres du Réseau des Institutions Nationales de Lutte contre la Corruption de l’Afrique de l’Ouest (RINLCAO) ont tenu, les 5 et 6 novembre à Lomé, leur quatrième assemblée générale annuelle.


Placées sous le thème «Vers une position africaine commune pour le recouvrement des avoirs» ces assises ont été planifiées par la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA).

Elles ont réuni les délégués des pays de la CEDEAO membres du RINLCAO et du Magreb. L’objectif est de fédérer les efforts pour lutter contre les actes de corruption dans la sous-région.

Il s’agit aussi de créer un climat favorable à la lutte contre ce fléau et de promouvoir l’intégration et la coopération entre les pays membres en vue d’accroître la stabilité économique et contribuer au développement endogène. Au cours des travaux, les délégués ont examiné et adopté les statuts révisés, le règlement intérieur et le guide de procédure financière et comptable. Ils ont également désigné le président du comité exécutif, choisi le siège du réseau et planché sur la recherche des fonds.


Les travaux ont aussi porté sur le renforcement des capacités opérationnelles de ladite institution et un entretien sur l’académie anticorruption du Nigeria. Ils ont débouché sur l’adoption du rapport final, des déclarations et des recommandations. Il est par ailleurs consigné à l’agenda de la réunion un projet de visite de courtoisie du comité exécutif du RINLCAO au chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.


Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Puis Agbétomey a, au nom du chef de l’Etat, fustigé les actes de corruption, puis dénoncé son impact sur la vie socioéconomique. Il a exhorté le RINLCAO à se doter de moyens idoines pour réduire considérablement l’indice de perception de ce fléau dans la sous-région ouest africaine.

Le président de la HAPLUCIA, Essohana Wiyao s’est félicité des avancées significatives enregistrées dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Togo. Il a exprimé sa reconnaissance aux partenaires qui accompagnent le Togo dans cette lutte, exhortant les pays membres du RINLCAO à renforcer la coopération pour dissuader les corrupteurs et les corrompus.


Créé en 2010, le RINLCAO a reçu mandat de promouvoir la coordination et la coopération entre les institutions établies pour combattre la corruption dans la région de l’Afrique de l’Ouest. Il s’est fixé comme objectif la ratification et la mise en œuvre du protocole de la CEDEAO, un RINLCAO structuré et opérationnel.

Il prévoit également un réseautage régulier parmi les membres du réseau, le renforcement des capacités pour lutter contre la corruption et le développement accru des normes. L’institution projette aussi l’harmonisation des politiques pertinentes parmi les pays dans la région et la mise en œuvre d’une stratégie de communication et de mobilisation de ressources.


ATOP/ SAS/LY

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