Le corps sans vie d’un homme avait été retrouvé tôt le 11février dernier à la plage de Lomé. Les investigations ont permis aux agents des brigades de recherches et d’intervention de la police nationale de mettre la main sur quatre présumés auteurs de ce meurtre. Ces derniers - tous des repris de justice - ont été présentés aux professionnels des médias ce lundi par des responsables de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Selon le commissaire de police Nouroudini Ouro-Salim, chef division criminelle à ladite direction, les quatre personnes arrêtées ont reconnu avoir attaqué le 11 février, un individu de sexe masculin habillé en basin à qui ils ont porté plusieurs coups de poignards avant de le déposséder d’une somme de 350.000F.CFA et d’un sac à dos contenant un ordinateur portable. La victime, de nationalité sénégalaise, était arrivée à Lomé accompagnée de son épouse.
"Le mardi 11 Février 2014, la DCPJ a été saisie d’un cas tragique de vol à main armée suivi de meurtre à la plage de Lomé à hauteur de la station service communément appelée Mobil Aného. (…). Un couple de nationalité sénégalaise venu de Cotonou, à bord de leur véhicule personnel a marqué un arrêt aux environs de 03h 30mn à ladite station pour s’approvisionner en carburant. Celle-ci n’étant pas encore ouverte vers 04h, le mari a laissé sa femme dans le véhicule et s’est dirigé vers la plage en vue de faire les ablutions pour la prière. Peu de temps après alertée par les cris, la dame s’est précipitée sur les lieux et a retrouvé son mari gisant dans une marre de sang", a relaté Nouroudini Ouro-Salim.
"L’enquête immédiatement ouverte par la direction centrale de la police judiciaire, a permis aux brigades de recherches et d’intervention de la police nationale, d’identifier et d’interpeller quatre présumés auteurs de ce crime crapuleux", a-t-il souligné, précisant que les enquêtes se poursuivent.
Trois des présumés interrogés n’ont pas reconnu les faits devant les micros et caméras des journalistes, citant certains de leurs amis actuellement en cavale. FIN