Le FED est mort, vive le FEDD

Publié le jeudi 14 novembre 2019 | Global Actu

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
La 1ère édition de la Semaine du secteur privé a été ouverte par le Premier ministre Komi Klassou
Lomé, le 04 novembre 2019. Hôtel 2 Février. La 1ère édition de la Semaine du secteur privé a été ouverte par le Premier ministre Komi Klassou Mme Martins Barreira

Le Fonds européen de développement (FED) n’existera plus après 2020. Cet instrument de financement des pays ACP par l’Union européenne (UE) dont le début remonte à 1959 et qui est au 11ème (2014-2020) avec l’Accord de Cotonou révisé, cèdera la place à un autre instrument de financement à partir de 2021. Le nouvel instrument a été présenté aux ordonnateurs régionaux et nationaux du FED à Lomé lundi et mardi, au cours de la 2ème réunion de concertation régionale des ordonnateurs régionaux et nationaux du FED.

Il s’agit du Fonds européen de développement durable (FEDD). Reconnu pour être un instrument innovant et apportant plus de flexibilité aux appuis, le FEDD fera partie d’un nouveau plan, le Plan européen d’investissement extérieur (PIE) qui sera le plan de coopération post Cotonou.

« Les participants ont pris également connaissance de l’approche intégrée du PIE à travers 3 instruments majeurs : le FEDD, l’assistance technique et le climat des affaires. Les domaines de financement concernés par ces nouveaux instruments de financement sont entre autres investissements stratégiques et création d’emplois, éducation et mise en adéquation des emplois, environnement des entreprises et climat des affaires et intégration économique et échanges commerciaux », note-t-on.

Le Plan européen d’investissement extérieur innovera aussi avec un guichet et un portail web pour dit-on, améliorer la transparence, l’accessibilité et l’efficacité des financements.

Ce guichet unique constituera un point d’entrée unique et simple pour les partenaires, les investisseurs et le secteur privé.

Les participants à cette rencontre régionale ont aussi souligné que pour les pays de la sous-région ouest africaine, le plus important actuellement, ce sont les infrastructures. Et les secteurs concernés sont les infrastructures de transport, l’énergie et l’économie numérique.

Ont pris part à cette rencontre les ordonnateurs régionaux (UEMOA et CEDEAO) et les ordonnateurs FED de 13 pays.

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