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Des experts discuteront de l’économie bleue, du changement climatique et de la durabilité environnementale

Publié le vendredi 15 novembre 2019  |  CEA
Lomé
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Lomé parachève sa toilette en vue d`accueillir le Sommet de l`UA sur la sécurité maritime
Lomé, le 09 octobre 2016. Quelques artères de la capitale togolaise qui a changé de visage ces dernières semaines, en vue d`accueillir le Sommet de l`UA sur la sécurité et la sûreté maritimes. Principal enjeu de ce Sommet, doter l`Afrique d`une Charte panafricaine qui réglementera l`économie bleue sur le continent noir.
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Lusaka, Zambie, le 14 novembre 2019 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) organisera, en collaboration avec le Gouvernement namibien, par l’intermédiaire du Ministère de la pêche et des ressources marines, un dialogue de haut niveau sur « L’économie, le changement climatique et la durabilité de l’environnement », du 18 au 19 novembre 2019, à Windhoek, en Namibie.

Cette réunion fait suite à une étude réalisée sur « l’économie bleue, l’industrialisation inclusive et le développement économique en Afrique australe » et examinée lors de la vingt-quatrième session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) de l'Afrique australe, tenue à Maurice du 18 au 21 septembre. 2018.

Le dialogue portera spécifiquement sur les menaces actuelles qui pèsent sur l’économie bleue résultant des changements climatiques et des questions et défis environnementaux et qui posent de graves risques pour la viabilité, la durabilité et la valeur économique de l’économie des océans.

En outre, le dialogue examinera également certaines des mesures qui permettront aux États côtiers et aux petits États insulaires de faire face aux changements environnementaux de manière efficace, créative et durable, tout en atténuant les impacts et les menaces pesant sur les écosystèmes marins et les ressources côtières par exemple, le renforcement de la résilience, le financement du climat, le renforcement des capacités et la collaboration.

Les délégués discuteront de l’intégration des dimensions liées aux changements climatiques et à la durabilité environnementale dans les politiques et plans sous-régionaux et nationaux existants et nouveaux et les législations pertinentes de l’économie bleue afin de réaliser le plein potentiel de l’économie bleue et ce, en mettant l’accent sur des stratégies d’intégration en matière d’informations et de services météorologiques et climatologiques dans la gouvernance de l’économie bleue ; d’impacts du changement climatique dans la planification des investissements nationaux dans tous les secteurs et ministères et en augmentant les investissements dans les services d’informations sur le climat et l’environnement, entre autres.

Anticipant le dialogue, le Directeur du Bureau de la CEA pour l’Afrique australe, Said Adejumobi, souligne que « l’Afrique devrait tirer le maximum d'avantages de l’utilisation de ses écosystèmes aquatiques et marins et des ressources associées pour un développement socio-économique durable. Ce faisant, il est important de remédier aux menaces et aux défis qui pèsent sur notre écosystème marin résultant des changements climatiques et des pressions environnementales créées par l’homme, notamment le déversement de déchets plastiques dans l’océan et la pollution ».

«Le Manuel de la CEA sur l’économie bleue, lancé en 2016, qui préconise une approche multisectorielle du développement de l’économie bleue et le rapport 2018 de la CIE pour l’Afrique australe fournissent de bonnes bases pour tracer un nouveau discours sur l’économie bleue dans la région », ajoute Adejumobi.

Parmi les participants figureront des représentants de haut niveau d’Angola, des Comores, du Kenya, de Madagascar, de Maurice, du Mozambique, de Namibie, des Seychelles et d’Afrique du Sud, ainsi que des représentants des secrétariats de la CAE, de l’IGAD, d’IOC, d’IORA, du COMESA et de la SADC. Des représentants d’autres institutions des Nations Unies, de la Commission de l’Union africaine, de la BAD, d’Organisations de la société civile, de la Banque de développement de l’Afrique australe, d’universités, d’instituts de recherche ainsi que du secteur privé, d’organisations professionnelles et d’autres divisions de la CEA participeront également au dialogue.

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