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43 ’Pays les ’Moins avancés’ dont le Togo doivent revoir leur copie en matière d’aide extérieure

Publié le mercredi 20 novembre 2019  |  globalactu
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Pr Robert DUSSEY présente le livre-bilan de la «présidence en exercice (2017-2018) de la CEDEAO de Faure Gnassingbé»
Lomé, le 19 février 2019. Salle Gabitè de l’hôtel Sarakawa. Pr Robert DUSSEY présente le livre-bilan de la «présidence en exercice (2017-2018) de la CEDEAO de Faure Gnassingbé». Ouvrage de 56 pages, ce livre retrace les activités phares ayant marqué le 5è mandat du Togo à la tête de l’organisation sous-régionale. Plusieurs représentations diplomatiques et consulaires accréditées près la République du Togo ont assisté à cette soirée-dédicace.
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La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a rendu public mardi son rapport 2019 sur les pays les moins avancés (PMA).

Présenté aux journalistes le même jour au Centre d’information des Nations Unies (CINU) à Lomé, ce rapport annuel révèle la face négative de ces pays en matière d’aide publique au développement (APD).

Sur les 47 pays d’Afrique qui sont des PMA, note-t-on dans ce rapport, seulement 4 ne sont pas dépendants de l’aide extérieure. La dépendance des 43 d’entre eux dont le Togo est, souligne le rapport, dû au déficit budgétaire que ces pays enregistrent, ce qui les oblige à recourir à cette aide pour compenser leurs besoins au niveau national.

Et la tendance globale par rapport à l’évolution de l’aide, poursuit le rapport de la CNUCED, c’est que ces pays ont tendance à de plus en plus s’endetter et à recourir à l’aide publique au développement sous forme de prêt.

«Ce rapport va aux décideurs qui exécutent les politiques. Depuis qu’on alloue les aides, elles ne créent pas de la valeur ajoutée. Ce rapport doit leur servir d’outil de décision pour qu’ils sachent qu’ils ne sont pas sur la bonne voie », a lancé Masilé Assima-Kpatcha, chargée de la gestion des données au bureau du coordonnateur résident du Système des nations Unies au Togo.

Pour cette Togolaise, les PMA, pays les plus pauvres au monde, devraient veiller de manière proactive à ce que les financements extérieurs de toutes provenances soient orientés vers les priorités de développement nationales.

«La solution principale est que l’aide qui arrive doit être sous la maîtrise de l’Etat qui l’oriente à l’endroit des priorités nationales de telle sorte que ces pays puissent répondre à ces priorités et répondre aux ODD », a-t-elle souligné.

Ce document de 163 pages donne des directives dans 5 domaines. En matière des Objectifs de développement durable (ODD), la transformation structurelle des PMA est une condition essentielle pour ces pays d’échapper à la dépendance vis-à-vis de l’aide pour réaliser le droit au développement.

Un point aussi important de ce rapport, c’est que malgré les taux de croissance respectables qu’affichent ces pays, il est à craindre qu’ils restent encore tributaires du financement extérieur, notamment pour combler leurs déficits d’infrastructures persistants.

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