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La Banque mondiale accroît son soutien à l’enseignement supérieur et à la transformation économique

Publié le mercredi 27 novembre 2019  |  Banque Mondiale Togo
Inauguration
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Inauguration du nouveau bâtiment du CERSA par le Pr Akpagana et Makhtar Diop (Vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures)
Lomé, le 1er novembre 2019. Université de Lomé. Inauguration du nouveau bâtiment du CERSA (Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires) par le Pr Koffi Akpagana (Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) et Makhtar Diop (Vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures depuis le 1er juillet 2018).
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WASHINGTON, 26 novembre 2019 — La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le financement de crédits et de subventions d’un montant total de 131 millions de dollars par le biais de l’Association internationale de développement (IDA)* afin d’aider le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Togo à renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la santé et l'agriculture.

Le Second Projet des Centres d’excellence africains pour l’impact sur le développement (second CEA Impact) aidera à mettre en place 14 nouveaux CEA et à consolider les activités des neuf centres existants qui connaissent un fort taux de réussite afin de leur donner les moyens de développer la qualité de leur enseignement post-universitaire (doctorat, masters), des formations professionnelles de courte durée et de la recherche collaborative appliquée.

Ces trois domaines sont essentiels pour fournir à l’Afrique les compétences nécessaires pour relever les défis régionaux de développement. Les secteurs spécifiques qui sont appuyés par le projet incluent l’énergie durable et l’électricité, les villes durables, les maladies tropicales négligées, la santé maternelle, les transports, les mines et l’environnement, l’informatique appliquée et la communication, la phytotechnie, l’agriculture adaptée aux zones arides, l’eau et l’assainissement.

Le projet va également appuyer trois nouveaux centres (deux au Niger et un en Gambie) afin de les aider à consolider leurs programmes de licence et de maîtrise en mathématique, science, technologie et ingénierie, à travers des partenariats avec les CEA existants et d’autres partenaires. Par ailleurs, le projet octroiera des bourses aux étudiants doctorants dans le but de renforcer les capacités institutionnelles, d’améliorer la qualité et la quantité des équipes académiques et d’accroître la capacité académique dans les universités bénéficiaires. L’Association des universités africaines agira en tant qu’unité de facilitation régionale du projet.

«Les Centres d’excellence africains constituent un programme phare qui aide avec succès les universités africaines à offrir des formations de qualité et à développer des spécialisations régionales pour répondre aux besoins du marché du travail, » souligne Deborah Wetzel, directrice de la Banque mondiale pour l’intégration régionale en Afrique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. « Ces compétences de haut niveau sont essentielles pour accroître la productivité, promouvoir la transformation économique et créer des emplois sur le continent».

Ce nouveau projet porte le financement total de la Banque mondiale au programme des CEA à 587 millions de dollars. Au total, 47 universités dans 20 pays africains sont en train de mettre en œuvre plus de 70 CEA comptant des milliers d’étudiants inscrits dans des programmes post-universitaires. Par ailleurs, 34 de ces programmes sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, prouvant ainsi que l’enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux.

Le nouveau projet est bien aligné sur les stratégies régionales de l’Afrique, de même que sur les stratégies de développement nationales des pays bénéficiaires. Il contribue également au double objectif de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée du Groupe de la Banque mondiale et s’inscrit dans la Stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique du Groupe de la Banque mondiale. Il a été conçu à la

suite des succès enregistrés par les projets précédents qui ont réussi à former et à maintenir les meilleurs talents africains sur le continent, attirer les meilleurs professeurs africains issus de la diaspora et à garantir la diffusion des connaissances à travers la sous-région.

L'Agence française de développement (AFD) va cofinancer le Second Projet ACE Impact au Bénin et au Nigeria.

* L’Association Internationale de Développement (IDA), créée en 1960, vient en aide aux pays les plus pauvres du monde en accordant des dons et des prêts à intérêt faible ou nul pour des projets et des programmes visant à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté, et améliorer la vie des populations pauvres. L’IDA est l’une des principales sources d’assistance aux 75 pays les plus pauvres du monde, 39 d’entre eux étant en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent du changement positif aux 1.5 milliards de gens qui vivent dans les pays IDA. Depuis 1960, l’IDA a appuyé le travail de développement dans 113 pays. Les engagements annuels se sont élevés en moyenne à 18 milliards de dollars ces trois dernières années, avec 54% dirigés vers l’Afrique.

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