Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Présidentielle 2020 au Togo: Manifestation pour un processus transparent

Publié le mercredi 27 novembre 2019  |  AFP
Marche
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Marche du FCTD (Front citoyen Togo Debout) pour exiger la libération des actuels détenus politiques au Togo
Lomé, le 05 octobre 2018. Bè. Marche du FCTD (Front citoyen Togo Debout) pour exiger la libération des actuels détenus politiques au Togo. C`est la première marche organisée dans la capitale togolaise depuis l`entame des travaux du 27e dialogue inter-togolais.
Comment




Plusieurs centaines d'opposants ont manifesté mercredi à Lomé pour exiger davantage de transparence dans le processus électoral avant la présidentielle prévue début 2020 au Togo, a constaté un journaliste de l'AFP. A l'appel du Front citoyen Togo debout (FCTD) qui rassemble de nombreuses organisations de la société civile togolaise, les manifestants ont sillonné les rues de Lomé, scandant des slogans hostiles au pouvoir, en présence de leaders de l'opposition.

"Il est important que certaines conditions soient remplies pour le bon déroulement du processus électoral. Nous appelons le pouvoir à répondre à nos revendications: un bon fichier électoral après un recensement électoral et la recomposition de la commission électorale nationale indépendante (Céni)", a déclaré à l'AFP David Dosseh, porte-parole du front FCTD.

Le FCTD demande également la proclamation des résultats par bureau de vote après le scrutin."On ne peut plus organiser au Togo d'élections dans les mêmes conditions que celles auxquelles on a déjà assisté. L'enjeu de l'élection présidentielle de 2020 est crucial. Nous allons nous battre pour des conditions de transparence", a martelé Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice d'une coalition regroupant cinq partis d'opposition.

Plusieurs partis d'opposition et des responsables de la société civile dont les évêques du Togo, ont demandé le 13 novembre, la "suspension" du processus électoral et l'ouverture d'un dialogue avec le pouvoir pour permettre la recomposition de la Cour constitutionnelle, l'établissement d'un fichier électoral fiable et le réaménagement de la Céni.

Les évêques ont toutefois critiqué l'opposition togolaise, l'invitant à "se départir des luttes mesquines et intéressées et à travailler avec professionnalisme et civisme sur les grands sujets".


Le président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père, devrait être candidat à un quatrième mandat, malgré de nombreux appels de l'opposition à la démission.

Début mai, les députés togolais avaient voté une révision constitutionnelle qui permet non seulement au président Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d'une immunité à vie "pour les actes posés pendant les mandats présidentiels".

Cette élection se tiendra "au plus tôt le 19 février et au plus tard le 5 mars 2020" au Togo, selon la Cour constitutionnelle.
... suite de l'article sur AFP




Le ministre TRIMUA alerte sur les dérives en cours sur les réseaux sociaux au Togo
Publié le: 26/11/2019  |  aLome.com Radio

Commentaires