La CPP veut se repositionner sur l’échiquier politique

Publié le lundi 9 decembre 2019 | Linformateur

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes»
Lomé, le 13 avril 2018. Hôtel Concorde. Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes». Il regroupe trois partis d`opposition, à savoir le PDP, le NET et la CPP. Au cours d’une rencontre avec la presse, les responsables de ce regroupement ont rendu public un mémorandum de trois points, proposant notamment l’adoption d’une nouvelle Constitution qui conserverait les fondamentaux de celle de 1992; l’amélioration du cadre électoral et proposer que la question d’une éventuelle candidature de Faure GNASSINGBE en 2020 fasse l’objet d’un consensus politique, en dehors des discussions relatives aux réformes. Occasion pour le président du CPP, Francis ECKON, d’exprimer son pessimisme quant à l’issue du 27ème dialogue intertogolais. Le leitmotiv des «Centristes» est de combattre l’"extrémisme" des deux parties au dialogue depuis février 2018. Francis EKON de la CPP

En congrès ordinaire et électif samedi 07 décembre, les militants de la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) ont procédé à l’élection d’une nouvelle équipe dirigeante. En remplacement de Francis Ekon, c’est Emmanuel Anani Akolly que le congrès a porté aux commandes du parti. Il dirigera un bureau de 15 personnes, avec un objectif claire : restructurer, redynamiser et remettre en ordre de mission toutes les structures du parti de l’ancien premier ministre Edem Kodjo.

«Nous venons de très loin. La CPP a traversé des difficultés. Mais avec le nouveau bureau nous avons décidé de remettre en place nos structures qui vont nous permettre d’aller loin et mieux nous installer sur tout le plan national. Il s’agira de redynamiser, restructurer et remettre en place la position de la CPP dans l’arène politique du Togo», a indiqué le nouveau leader de la CPP. La présidentielle de 2020 n’est pas passée sous silence au cours de ce congrès. Le parti a pris la décision de ne pas présenter de candidat à ce rendez-vous important, mais la CPP ne restera pas en marge du processus.

«Nous ne particperons pas aux échéances de 2020 mais ça ne veut pas dire que notre parti ne prendra pas part à cette campagne électorale. Nous éclairerons notre position à l’opinion dans les prochains jours par rapport à ces élections » a expliqué Emmanuel Anani Akolly. Le parti souhaite que le processus électoral se déroule dans la sauvegarde de l’intérêt supérieur de toute la nation togolaise.

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