Togo - Le CONAPP (Conseil National des Patrons de Presse) ne sera plus le seul interlocuteur des patrons de presse devant les autorités administratives et publiques du Togo et des autres partenaires. Porté sur ses fonts baptismaux depuis le 10 janvier dernier, le PPT (Patronat de la Presse Togolaise) a lancé officiellement ses activités ce lundi à Lomé à travers une conférence de presse.
Selon le président du PPT, Zeus Komi Aziadouvo, en portant cette structure sur les fonts baptismaux, c’st après avoir pensé « qu’il y a encore de l’espace parce qu’il y a beaucoup de problèmes qui se posent à la presse togolaise. Ces problèmes sont inhérents à la question de la messagerie, les problèmes de la publicité, les problèmes de la formation des journalistes et le problème de la couverture même des différents évènements par la presse privée togolaise. Donc nous pensons qu’il est temps que nous nous organisons pour poser réellement les problèmes pour trouver des solutions à ces problèmes pour permettre qu’en même au Togo, ou à nous les patrons de presse d’avoir une presse écrite, des radios et télévisions économiquement fortes et des organes de presse très viables ».
Et pour ceux qui voient déjà derrière le PPT un rival du CONAPP, le responsable du nouveau patronat se veut clair : « Nous ne rivalisons avec personne, c’est une association que nous avons créée. Nous sommes en démocratie. Notre association vient en appui à ce que fait le CONAPP. Le CONAPP depuis sa création a fait sa part et continue de la faire. Maintenant, nous pensons qu’il y a de la place pour nous de faire également notre part, d’apporter notre petite contribution pour que nous puissions avoir au niveau de la presse privée des entreprises de presse digne de ce nom, des entreprises de presse bien respectées, des entreprises de presse qui assurent le minimum aux journalistes ».
Comme programme à exécuter dans un futur proche, M. Aziadouvo dit entendre « dans les prochains jours commander une étude du marché parce que depuis 90 que la presse privée a commencé à exister au Togo, il n’y a pas eu d’étude donc nous pensons que c’est cette étude là que nous devons faire pour mieux cerner les problèmes qui se posent à la presse togolaise. C’est après cette étude maintenant que nous allons commencer à aborder les approches de solution. Il y a le problème de la messagerie, de la convention collective…. Il est anormal que les journalistes c’est-à-dire les gens qui font de nous des patrons de presse soient très mal payés et qu’ils soient obligés d’aller d’une conférence de presse à une autre pour pouvoir joindre les deux bouts ».
Le PPT selon ses responsables est ouvert à tout le monde pourvu que l’on s’acquitte de l’adhésion de 150.000 F cfa et que l’on fournisse les documents qui justifient que vos êtes réellement un patron de presse.
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