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Les dirigeants africains soulignent l’importance de la lutte antiterroriste pour le développement de l’Afrique

Publié le jeudi 12 decembre 2019  |  Xinhua
33ème
© Autre presse par DR
33ème sommet de l`Union Africaine à Niamey
Jeudi 4 juillet 2019. Le Niger accueille les travaux du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine.
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Des dirigeants africains et des représentants internationaux ont souligné mercredi qu'il était crucial de promouvoir la sécurité et de lutter contre le terrorisme pour permettre au continent africain de se développer.

Ces propos ont été tenus au cours de l'inauguration d'un forum de deux jours sur la paix, la sécurité et le développement durable en Afrique, qui se déroule dans la ville égyptienne d'Assouan. Le forum d'Assouan se concentre principalement sur des thèmes comme la reconstruction post-conflit, l'éducation, le changement climatique et le développement durable en Afrique.

Durant l'inauguration du forum, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé à "agir de manière décisive et collective contre les pays qui soutiennent le terrorisme dans le monde".

Dans son discours, M. Al-Sissi a rappelé que plusieurs pays africains étaient touchés par les violences terroristes, notamment les régions du Sahel et de la Corne de l'Afrique, ainsi que certaines parties de l'Afrique du Nord.

De nombreux dirigeants ont assisté à ce forum, comme les présidents du Niger, du Tchad, du Nigeria et du Sénégal, ou encore des représentants des Etats-Unis, du Royaume-Uni et des Nations Unies.

"Il n'y a pas d'alternative à la lutte contre le terrorisme dans les pays africains", a déclaré le président sénégalais Macky Sall durant la première session du forum, intitulée "L'Afrique que nous voulons : maintenir la paix, la sécurité et le développement". "La lutte contre le terrorisme consomme de 18 à 24 % du budget du continent africain, ce qui entraîne un déficit budgétaire significatif", a ajouté M. Sall.

Exprimant son inquiétude quant à l'ingérence de certaines forces extérieures sur le continent, le président sénégalais a souligné que ce phénomène affectait négativement l'ensemble du continent africain.

"Toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour assurer la paix et le développement en Afrique", a-t-il indiqué. Au cours des discussions sur la reconstruction post-conflit et la manière de faire taire les armes à feu en Afrique, le président des Comores, Azali Assoumani, a souligné que le terrorisme empêchait des pays africains de tirer pleinement parti de leurs ressources et de leurs capacités.

"La sécurité et la paix sont la source du progrès pour le continent ", a-t-il noté. Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé à mettre l'accent sur la prévention des conflits en Afrique.

"Nous devons faire taire les armes", a dit M. Buhari, ajoutant que l'Afrique doit investir davantage dans l'éducation, ce qui offre des opportunités pour un avenir meilleur.

De son côté, le président nigérien Mahamadou Issoufou a déclaré : "Aucun développement ne peut se faire sans sécurité", expliquant que l'Afrique abrite la moitié des pays dynamiques du monde.

Un taux de croissance minimum de 7% pourrait être atteint en développant les ressources naturelles, minérales et énergétiques, ce qui permettra aux pays africains de lutter contre la discrimination et les inégalités, a-t-il ajouté.

"L'Afrique abrite 20% de la population mondiale, et ce chiffre atteindra 40% dans 40 ans, ce qui donne à l'Afrique un privilège qui pourrait être utilisé pour faire avancer le développement durable", a expliqué M. Issoufou. L'Afrique a besoin de 400 milliards de dollars américain par an pour mettre en œuvre les plans de développement, a-t-il dit, notant qu'encourager les investisseurs à attirer davantage de fonds est "une solution indispensable".

L'organisation du forum avait été annoncée par M. Al-Sissi en février lors d'un sommet de l'Union africaine (UA), à Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie. Sous la direction de l'UA, l'Égypte prend l'initiative de lancer ce forum afin d'aborder les défis, la sécurité, le développement et les opportunités en Afrique.

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