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Togo : 150 millions de dollars pour bâtir un avenir plus vert et résilient

Publié le mercredi 18 decembre 2019  |  Banque Mondiale Togo
Trois
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Trois cents chercheurs et experts participent à la Conférence Avicole Panafricaine (CAP) du 14 au 16 mai, organisée par le CERSA
Lomé, le 14 mai 2019. Auditorium de l’Université de Lomé. Trois cents chercheurs et experts participent à la Conférence Avicole Panafricaine (CAP) du 14 au 16 mai. Cette rencontre a pour objectif de mettre ensemble différents acteurs de la filière pour faire le point des avancées et des innovations tout en leur permettant de faire des échanges fructueux. Organisée par le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) et la branche togolaise de l’Association Mondiale des Sciences Avicoles (en anglais WPSA), la rencontre a mobilisé des enseignants-chercheurs, des experts, des éleveurs et des industriels d’une quinzaine de pays. Les travaux ont été ouverts par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Koffi AKPAGANA. Hawa Cisse WAGUE, Représentante-résidente de la Banque Mondiale au Togo
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WASHINGTON, 16 décembre 2019 - Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement à l’appui des politiques de développement d’un montant de 150 millions de dollars alloué au Togo par l’Association internationale de développement (IDA)*. Ce financement vise à appuyer les efforts menés par les autorités afin d'améliorer la gestion des finances publiques et de la dette, de réduire le coût de l'électricité et de promouvoir les énergies renouvelables.

Il s’agit de la première de deux opérations conçues pour aider le gouvernement togolais à dynamiser le développement du secteur privé et à disposer de la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour accroître les investissements publics et les dépenses sociales. Le programme soutiendra des réformes destinées à renforcer la mobilisation des recettes fiscales, accroître la qualité et l'efficacité des processus de passation des marchés publics et améliorer la gestion et la transparence de la dette.

Il aidera également le gouvernement à atteindre son objectif d'accès universel à des services d'électricité abordables, fiables et modernes à l’horizon 2030, avec un jalon intermédiaire de 60 % d’ici 2022. Ces réformes contribueront à la baisse des coûts de production de l'électricité et à une hausse considérable de la capacité installée en énergie solaire photovoltaïque.

«Ce financement soutiendra le programme de réformes poursuivi par le gouvernement en vue de renforcer la gestion des finances publiques et de la dette et d'améliorer la viabilité financière du secteur énergétique. Parce qu’il permettra d’augmenter l’investissement privé et de créer des emplois de meilleure qualité, le programme de réformes devrait aussi favoriser une croissance plus inclusive», souligne Hawa Cisse Wague, représentante résidente de la Banque mondiale au Togo.

Le nouveau financement a été mis au point conformément au Plan national de développement du Togo pour la période 2018-2022, qui a pour objectifs de transformer l’économie et d’instaurer une croissance durable, résiliente et inclusive, de créer des emplois et d'améliorer la protection sociale. Il s’inscrit également dans la continuité des réformes soutenues dans le cadre d’une précédente série de financements du même type et ayant permis de réduire les exonérations fiscales, d'accroître le taux de recouvrement des factures par la compagnie nationale d'énergie électrique et de doubler le nombre d’utilisateurs internet.

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.


L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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