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Urgence pour la sécurité alimentaire au Sahel

Publié le vendredi 20 decembre 2019  |  Commod Africa
Echanges
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.
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Les productions agricoles sont globalement satisfaisantes mais pourtant l’insécurité alimentaire et nutritionnelle s’accroît au Sahel en raison notamment des niveaux élevés de l’insécurité et des conflits intercommunautaires.

Près de 10,8 millions de personnes sont actuellement en situation d’insécurité alimentaire grave, souligne la FAO dans son rapport sur la situation au Sahel. Un chiffre qui pourrait monter à 15,5 millions de personne lors de la période de soudure (juin-août 2020), dont 7,3 millions au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal.

Des niveaux élevés d'insécurité et de conflits intercommunautaires persistent dans diverses régions du Sahel, en particulier dans certaines parties du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Les déplacements de population augmentent considérablement, avec plus de 800.000 réfugiés et près d'un million de déplacés internes dans la région, observe la FAO.

En outre, si les productions agricoles au Sahel sont globalement satisfaisantes, l’accès aux champs et aux intrants est entravé dans les zones en conflit et la FAO constate de fortes disparités dans les productions céréalières entre les zones géographiques. Des déficits localisés de production et la fermeture des frontières terrestres du Nigeria ont provoqué des hausses de prix.

En outre, des déficits fourragers ont été enregistrés dans l'extrême ouest du Sahel, en particulier en Mauritanie et au Sénégal, et dans certaines parties du Burkina Faso, du Tchad, du Mali et du Niger. Cela a conduit à des mouvements de transhumance précoces et augmenté le risque d’une aggravation des conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Au Mali, la FAO souligne que la situation humanitaire instable s'est encore détériorée en 2019 et en particulier au cours des deux derniers mois en raison de l'augmentation des attaques de groupes armés et des conflits intercommunautaires récurrents.

«Outre les faiblesses structurelles et la pauvreté chronique, les conflits et les catastrophes naturelles affectant le pays a provoqué la destruction des infrastructures, la perturbation des moyens de subsistance et les déplacements forcés, en particulier dans la région de Liptako Gourma, entraînant un accès limité aux services sociaux de base et exerçant une pression supplémentaire sur des ressources déjà limitées».

Ainsi, l'insécurité a entraîné la perte de récoltes et de bétail et perturbé les canaux de production et les marchés, entravant ainsi l'accès à la nourriture des populations vulnérables. De plus, se sont ajoutées les inondations et les pluies irrégulières affectant la production en particulier dans le centre et le nord du pays.



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