LOME, Le ministère togolais de l’Environnement et des Ressources forestières a démarré mardi un atelier de trois jours d’information et de formation sur la mise en place d’une nouvelle base de données sur les pertes liées aux catastrophes, a constaté mardi Xinhua sur place.
Cet atelier est dans le but de doter le Togo d’un indice de probabilité qui permettrait la prise de mesures adéquates de réduction des risques en matière de catastrophes et de leur gestion.
Selon des sources de l’atelier, il s’agit d’une nouvelle méthode scientifique permettant de calculer avec beaucoup plus de précisions à travers une base de données, la nature et l’ampleur des risques futurs, en particulier ceux liés aux aléas hydrométéorologiques et climatiques.
Elles relèvent qu’en dehors des inondations récurrentes, le Togo est exposé à l’érosion côtière marquée d’une avance accélérée de la mer de 4 à 5 m par an , à la haute marée, à la sécheresse, aux feux de végétation, à la pollution, à la désertification et à l’envasement prononcé des cours d’eau.
En 2010, l’évaluation post-catastrophe des dommages des inondations cette année a fait un bilan de 82767 sinistrés, 7744 hectares de cultures dévastées ainsi que 3947 maisons inondées. Les dégâts et pertes ont été estimés à environ 18 milliards FCFA pour des besoins de reconstruction évalués à près de 20 milliards FCFA.
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