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Pour une alternance au pouvoir: Djimon propose une transition de trois ans
Publié le jeudi 20 fevrier 2014  |  L’Union


© Autre presse par DR
Djimon Oré


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L’ex-ministre de la communication, ancien militant de l’Union des forces de Changement (UFC) et député actuel indépendant au sein du parlement fait une analyse de la situation politique du Togo pour une alternance pacifique sans heurts.


Dans sa proposition, en 2015, l’actuel Président Faure Gnassingbé doit prendre son courage à deux mains pour s’eclipser et ceci librement, puisque, aucune constitution ne lui interdit de se présenter. Il va plus loin dans son analyse et précise que, pour la question de la réconciliation, il ne revient pas à Faure Gnassingbé, de réconcilier les Togolais.


Pour lui, la réconciliation sera réelle, si « en 2015, Faure prenne son courage à deux mains pour ne plus se représenter. Et que lui-même et toute la classe politique togolaise en plus de la société civile, trouvent un oiseau rare pour l’organisation d’une transition de trois ans.


Pour se faire, il faut la mise sur pied d’une constitution par référendum, les lois électorales, une CENI technique et non politique, la réconciliation du peuple togolais par l’application des recommandations de la CVJR. Ce n’est pas à Faure de réconcilier les Togolais. Il est protagoniste. Après avoir mis tout cela en place, alors, tout le monde pouvait compétir et les jeux seront clairs ».


Abordant la question de la candidature unique que chante l’opposition sur tous les toits, Djimon Oré et ses amis sont d’ailleurs contre.


« Nous oublions 2005. 2005, Bob Akitani avait gagné les élections. Mais ça n’a pas été une solution. Donc même si par chance le pouvoir reconnaissait la victoire du candidat unique de l’opposition, ça serait une alternance chaotique parce que tout est pourri et vous ne pouvez pas arriver au pouvoir dans ces conditions et commencer à gérer le pays comme si tout était normal », avertit-il.


Et d’ajouter « il faut forcément que nous puissions imposer une transition. Une transition consensuelle par le soutien de tout le monde, y compris ceux qui sont au pouvoir actuellement », a souligné l’ex-ministre de la communication.

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