Pour Innocent Kagbara, 2019 a été une grande année pour le PDP

Publié le mardi 31 decembre 2019 | Linformateur

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Coopération inter-universitaire: vers une mutualisation des ressources entre le groupe BK-IAEC et IHERIS
Lomé, le 15 mai 2018. Coopération inter-universitaire: vers une mutualisation des ressources entre le groupe BK-IAEC et IHERIS. Après une première étape qui a consisté à conventionner avec trois grandes écoles marocaines, la semaine dernière, le groupe BK se tourne vers des écoles nationales. Dans ce cadre, il a reçu, ce 15 mai 2018, dans ses locaux les premiers responsables de l’Institut des Hautes Etudes et des Relations Internationales et Stratégiques (IHERIS) en vue de peaufiner les contours d’un partenariat qui devra incessamment voir le jour. A la sortie de la rencontre, tout porte à croire que ces deux grandes Ecoles se sont entendues pour une collaboration gagnant- gagnant. Selon Innocent KAGBARA, vice-président du groupe BK, cette relation entre les deux Instituts vise à développer les mêmes programmes dans l’enseignement du Droit, former des étudiants avec une même cérémonie de remise de diplômes. Innocent KAGBARA, vice-président du groupe BK.

L’année 2019 tire à sa fin et c’est l’heure du bilan à tous les niveaux. En politique également, plusieurs acteurs se livrent à l’exercice. C’est le cas du Parti Démocratique Panafricain (PDP) d’Innocent Kagbara. Au cours d’une soirée réjouissance organisée à son domicile à laquelle étaient conviés des membres et responsables de son parti, il a essayé de passer en revue le bilan politique de l’année 2019 et s’est projeté sur l’année électorale qui s’annonce.

«2019 a été une très grande année pour le PDP parce que fin 2018 nous avons été aux législatives et ça nous a donné la chance de pouvoir siéger au parlement au nom du PDP. 2019 nous avons continué notre travail de fond qui est un travail de maillage du territoire parce qu’il y avait des préfectures où on était pas représenté, donc nous avons continué ce travail là que nous avons fini. Nous avons également participé aux élections locales, sur 17 listes nous avons eu 08, ce qui n’est pas mal pour un début», a esquissé Innocent Kagbara en guise de bilan des activités du parti en 2019.

Un bilan qu’il juge satisfaisant sachant surtout que le parti revient de loin. Mais il n’est pas question ni pour lui ni pour les cadres de la formation politique de dormir sur les lauriers. Les perspectives lointaines ont déjà été dressés.

«2023 – 2024 nous comptons présenter notre liste pratiquement dans toutes les préfectures c’est pour ça que nous nous disons qu’il faut qu’on puisse travailler. Dans deux trois ans nous serons en situation de présenter dans toutes les préfectures aussi bien au niveau des législatives qu’au niveau des locales», a détaillé le président du PDP. «Le Parti Démocratique Panafricain est maintenant solidement implanté», pense le président national qui se trouve être le candidat désigné pour la prochaine présidentielle. Ce rendez-vous est abordé le plus simplement possible, selon ses mots, mais avec sérieux.

«Nous nous préparons le plus simplement possible en continuant ce travail de recrutement. Nous voulons véritablement avoir des adhérents, connaître ces adhérents par catégorie professionnelle, savoir qui ils sont et faire des projets avec eux. […] Nous y allons pour gagner mais ce travail que nous sommes en train de faire, pour les plus avisés, c’est un travail de longue haleine, il faut le souligner. On ne se lève pas un matin comme ça pour être chef d’État mais nous avons toutes nos chances. […] Au soir du premier tour, vous serez surpris du résultat», pense fortement Innocent Kagbara.

Pour plus de proximité et de visibilité, le parti se prépare à lancer son site internet qui servira à identifier les membres du parti et amener ceux-ci à participer véritablement à la vie du PDP.

Innocent Kagbara, également député du PDP évoque par ailleurs les un an de présence au parlement comme « une belle expérience » où il apprend les raccourcis et les couloirs de la politique parlementaire. Mais il pense surtout qu’il faut réformer le système de majorité qui contrôle tout en ne laissant aucune chance à la minorité de se faire entendre. Il le concède ouvertement, les propositions de la minorité ne sont pas toujours prises en compte.

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