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Le CAR rappelle son représentant de la CENI, quelles en sont les conséquences ?

Publié le mercredi 8 janvier 2020  |  Linformateur
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Le CAR ne présentera pas de candidat au scrutin de février 2020
Lomé, le 04 janvier 2020. Conseil national du CAR. Le CAR ne présentera pas de candidat au scrutin de février 2020. Il conteste les conditions de transparence de cette élection, et suspend la présence de ses représentants à la CENI. Yawovi Agboyibo, fondateur du CAR
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Réuni en comité politique samedi 04 janvier, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a annoncé son intention de ne pas prendre part à la présidentielle du 22 février 2020. Les conditions d’organisation de ce scrutin ne satisfont pas le parti de Me Agboyibo.

Pour le CAR, la présidentielle de 2020 sera abordée de la même manière que celle de 2015, c’est-à-dire en simple observateur. Mais pour cette fois-ci, le CAR se veut logique avec son annonce. Contrairement à 2015 où le parti a boycotté la présidentielle mais à maintenu son représentant à la CENI, le parti du bélier noir (nom attribué au président du parti, traduction française de son patronyme Agboyibo – Ndlr) décide de retirer son représentant de la CENI et des CELI. En d’autres termes, Kodzo Awudi n’occupera plus les fonctions de membre de la CENI au titre du CAR.

Mais dans la réalité, les choses ne se feront pas de manière aussi automatique. Le fait d’annoncer le retrait de son représentant de la CENI n’a aucun effet légal sur le membre. Dans les faits, on ne quitte la CENI que sur les motifs de décès, démission ou empêchement définitif. L’intéressé n’étant ni dans le premier ni le dernier cas, que reste-t-il à faire ?

Il est techniquement impossible qu’un parti politique fasse démissionner son membre. Étant élu par le parlement et assermenté, le membre est seul maître de son destin. S’il décide de suivre la ligne de son parti, il déposera sa démission au bureau de la CENI qui en prendra acte et la procédure s’enclenchera pour son remplacement. Dans ce cas, il y aura élection d’un représentant d’un autre parti extraparlementaire par l’Assemblée nationale et prestation de serment.

Mais l’autre cas de figure c’est que le membre décide d’aller contre la consigne de son parti et n’accepte pas de démissionner. Rien ne peut l’y contraindre. Et là, il ouvrirait une crise interne au sein de son parti dont la finalité n’est jamais certaine mais qui n’aura aucune répercussion sur la CENI en tant qu’institution.

La Commission Électorale Nationale Indépendante fait souvent l’objet de fixation lors des processus électoraux, mais cette institution travaille dans le strict respect du code électoral. La CENI actuelle a mené de main de maître les élections municipales et elle conduit en toute transparence la présidentielle en cours.
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