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Dr Chambas, au sujet du Togo, devant le Conseil de sécurité onusien : «Que tout grief pré ou post-électoral du 22 février 2020 soit traité par les voies légales»

Publié le vendredi 10 janvier 2020  |  aLome.com
Session
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat de la CEDEAO à Lomé
Lomé, le 31 juillet 2018. Address Hôtel 02 Février. Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en présence des délégations des 15 pays membres. Au menu de cette session: examen de plusieurs rapports axés sur la création d`une monnaie unique, la situation politique au Mali, en Guinée-Bissau et au Togo. Cette session d`ouverture a connu la prestation de serment de Kassi Brou et de 5 juges de la Cour de justice de la CEDEAO. Dr Ibn CHAMBAS du système des Nations Unies en Afrique de l`ouest
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Dr Mohamed Ibn Chambas, chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) était devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ce mercredi 08 janvier pour évoquer la situation sécuritaire et politique dans la zone qu’il couvre. Il a également parlé du Togo.


Pas moins de six élections présidentielles doivent se tenir d’ici le 31 décembre 2020 en Afrique occidentale. Certains de ces scrutins seront organisés dans des contextes socio-politiques tendus, en dépit des efforts de dialogue/médiation déployés ici et la par la communauté internationale. C’est le cas du Togo qui a connu entre le 19 février 2018 et plusieurs mois de l’année précitée plusieurs rounds de discussions ayant meublé son 27e dialogue inter-togolais dirigé par le facilitateur Nana Akufo-Addo (au nom de la CEDEAO), secondé plus tard par Alpha Condé, au nom de l’UA.

Le diplomate Chambas est allé au devant d’éventuels prochains différends politiques au Togo, en évoquant le dossier de ce pays. «Le 22 février, le Togo organisera sa prochaine élection présidentielle. Suite aux récentes réformes électorales et constitutionnelles, il est important que tout grief pré ou post-électoral soit traité par les voies légales», a exposé l’ancien Président de la Commission de la CEDEAO. « Les griefs non réglés, les processus de réconciliation nationale inachevés et les sentiments de manipulation des institutions et des processus comportent des risques de tensions et de manifestations de violence politique», a encore averti le diplomate onusien, en élargissant ses prévisions politiques aux autres Etats ouest-africains qui vivront également en 2020 l’organisation d’une présidentielle : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée et Niger.

Un pays, éternel malade de ses maux politiques : le Togo

Signe de l’importance qu’accordent les instances régionales et internationales au climat pré-électoral 2020 pas tout à fait apaisé au Togo, une délégation conjointe ONU-CEDEAO d’une part, et CEDEAO d’autre part ont séjourné en République togolaise en l’espace d’un mois, entre novembre et décembre 2019.
Ainsi, du 11 au 12 novembre 2019, la délégation ONU-CEDEAO chapeautée par Dr Ibn Mohamed Chambas a pris le pouls de la situation politique au Togo. En échangeant avec diverses couches représentatives de l’actuelle classe politique togolaise, aussi bien dans l’opposition parlementaire qu’extra-parlementaire. Et a aussi écouté des OSC.
«Nous sommes arrivés à la tête d’une mission des Nations Unies et de la CEDEAO pour discuter avec les Institutions d’Etat, mais aussi avec les partis politiques et les instances impliquées dans le processus électoral de 2020. L’ONU et la CEDEAO veulent travailler étroitement avec le Togo afin de voir dans quelle mesure nous pouvons être utiles pour accompagner et assurer des élections crédibles, transparentes et paisibles ici au Togo», avait confié Dr Chambas à l’entame de sa mission. Ghanéen, ce diplomate onusien est un fin connaisseur des charivaris politiques au Togo depuis 1990…
Dans les mois à venir, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel «continuera de travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes nationales et les partenaires régionaux pour promouvoir le consensus et la participation de tous aux élections qui seront organisées dans la région», s’est encore voulu optimiste M. Chambas.

Au sortir du Conseil des ministres du 05 décembre 2019 qui a fixé la date de la présidentielle 2020, Faure Gnassingbé avait instruit ses ministres de «maintenir un esprit d’ouverture et d’écoute à l’égard des partis politiques et des OSC pour tenir un scrutin libre et transparent pour garder le cap des réformes (politiques et institutionnelles) du 08 mai 2019». Depuis cette exhortation, rien ne concrétise, le scrutin du 22 février 2020 approche à grands pas…

Akoyi A. & E. G.



Présidentielle au Togo : sans surprise, Faure Gnassingbé investi candidat par son parti
Publié le: 9/1/2020  |  France 24

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