Des journalistes et communicateurs des régions Maritime et des Plateaux participent, du 8 au 10 janvier à Kpalimé, à un atelier de formation sur la problématique du changement climatique, la vulgarisation des bonnes pratiques de Gestion durables des terres, des forêts (GDT et GDF) et l’efficacité énergétique.
Cette rencontre qui a tourné autour du thème « Rôle des médias dans le traitement des informations environnementales » est initiée par la Cellule communication du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature avec l’appui de l’Union européenne (UE). Elle entend renforcer les capacités des hommes des médias sur les défis liés aux changements climatiques, la gestion durables des terres, des forêts et sur l’efficacité énergétique.
Il s’agit pour les organisateurs de sensibiliser ces journalistes et communicateurs sur l’importance de la gestion des terres, des forêts et sur l’efficacité énergétique et de les outiller afin qu’ils répondent à l’exigence du partage de l’information relative au changement climatique.
Il est aussi question de les amener à réaliser des productions (émissions radio, articles de presse écrite et en ligne) pertinentes en lien avec le changement climatique et les thématiques de dégradation des terres et des forêts de même que leurs ravages. La finalité est d’arriver à un changement de comportement des populations et de créer un pool d’hommes de médias intéressés par la question de l’environnement en général, à la gestion des terres et des forêts et à l’efficacité énergétique en particulier.
Les participants suivront des communications relatives aux généralités de la dimension environnementale ; aux changements climatiques, causes, conséquences et partage des bonnes pratiques environnementales pour un développement durable ; à la gestion durable de terres, des forêts et à l’efficacité énergétique. Ils seront également renseignés sur le Programme d’Appui à la Lutte contre les Changements Climatiques (PALCC) et sur les conséquences des pesticides sur les terres/le modèle GIFERC.
Les professionnels des médias seront aussi éclairés sur les bonnes pratiques pour un développement durable, la dissémination des bonnes pratiques, la collecte au traitement et à la diffusion des informations sur les problèmes environnementaux avec des cas pratiques. Ils renforceront en outre leurs connaissances sur l’organisation des émissions interactives, leurs avantages et inconvénients.
Une visite de terrain a été réalisée dans la forêt classée de Missahoé, pour faire la rencontre d’une ONG ou une association œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement et qui a déjà expérimenté une des bonnes pratiques de la gestion des terres et des forêts.
Le secrétaire général de la préfecture de Kloto, Sogoyou Békéyi a tout d’abord relevé l’importance du rôle que jouent les journalistes dans le développement d’un pays, précisant que c’est grâce à eux que les populations sont au parfum de l’actualité et arrivent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour parer à toute éventualité. I
l a souligné qu’il est question à travers la thématique de ce projet d’outiller les journalistes sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres et des forêts afin de pouvoir les faire disséminer au sein de la population et permettre à celles-ci de les porter à échelle.
M. Sogoyou a souligné que le Togo n’est pas en marge des conséquences néfastes du changement climatique. Aussi, a-t-il fait cas des programmes et projets du gouvernement et des partenaires, ayant conduit à l’identification et à la vulgarisation des bonnes pratiques, résolvant les différents problèmes en lien avec les changements climatiques, la gestion durable des terres et des forêts. Cependant, dit-il, ces efforts ne sont pas suffisamment relayés par les médias.
«C’est la raison pour laquelle, les professionnels des médias censés sensibilisés la population à travers les reportages, les émissions télévisées et radiodiffusion de diverses natures, doivent avoir les outils nécessaires pour diffuser et vulgariser les meilleures pratiques auprès de la population», a conclu le secrétaire général.