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Présidentielle/Pasteur Edoh, Dr Gnagnon, Gerry Taama, Ekué Kpodar… : Pourquoi n’ont-ils pas pu déposer leur dossier ?

Publié le vendredi 10 janvier 2020  |  Linformateur
Gerry
© aLome.com par Parfait
Gerry Taama lance officiellement l’Observatoire Africain de la Démocratie et de la Sécurité (OADS) né en février 2014
Lomé, le 17 septembre 2015. Brother Home. L`OADS officiellement présenté en public.
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La phase du dépôt des dossiers de candidatures pour le compte de la présidentielle du 22 février s’est refermée à 23h59min du 08 janvier. En l’absence de la liste officielle des candidatures reçues par la CENI, on sait néanmoins que beaucoup n’ont pas pu faire le dépôt de leur dossier à la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Sur la vingtaine de candidatures qui s’est déclarée, dix seulement auront réussi à déposer leur dossier. Mais sur ces dix, l’absence de certains noms dans la liste retient l’attention.
Pasteur Edoh Komi, Dr Jean Emmanuel Gnagnon, Gerry Taama, Ekué Gaméssou Kpodar… sont de cette liste mais les raisons sont diverses de l’un à l’autre.

Pasteur Edoh Komi : son dossier était prêt, notre équipe de reportage l’a même aperçu en fin de soirée dans l’enceinte de la CENI pour effectuer le dépôt. Il nous confiait que l’obtention des 2000 signatures pour son parrainage a été très laborieuse. Finalement, le dossier du président du Mouvement Martin Luther King n’a pas été retenu par la CENI pour défaut de récépissé de versement de cautionnement. Et pourtant, ce n’est pas l’argent qui manquait, d’après nos informations. Les vingt millions étaient bien disponibles dans une banque de la place, mais le candidat déclaré n’aurait pas reçu l’information (deuxième communiqué de la CENI du 07 janvier) selon laquelle le récépissé de versement du cautionnement devait être joint au dossier.

Aussi, pensait-il qu’une fois son dossier reçu, il passerait à la banque le lendemain ou les jours suivants pour retirer les fonds et aller payer au trésor public. Malheureusement, il sonnait déjà 17 heures ce mercredi, les banques avaient fermées et donc il était dans l’impossibilité de faire un retrait de fonds. Les nombreux coups de fil passés aux autorités, à la Cour constitutionnelle pour obtenir une prorogation de 24h n’y auront rien changé. Même le directeur de la banque en question a été joint pour faciliter le retrait des fonds, mais rien n‘y fit ; pasteur Eodh Komi ne sera pas candidat à la présidentielle du 22 février.

Dr Jean-Emmanuel Gnangnon : le jeune intellectuel qui se voyait déjà un destin présidentiel a vu son rêve se briser sur le mur du cautionnement. Son cas est bien différent de celui du pasteur Edoh. Lui autre a été surpris par le communiqué de la CENI. Visiblement les fonds n’étaient pas encore disponibles ou du moins en totalité ; sinon, il avait toute la journée du 07 et du 08 janvier pour payer au trésor, ayant eu échos du communiqué de la CENI. Finalement, il n’a pas pu le faire, il ne s’est donc pas approché de la CENI pour tenter de déposer un dossier incomplet. Il a préféré saisir la Cour constitutionnelle dont il attend toujours les nouvelles. Nos informations de son côté nous laisse croire qu’il pourrait réunir les fonds s’il disposait ne serait-ce que de 24 heures supplémentaires.

Gerry Taama : c’est le cas qui a le plus surpris toute l’opinion d’autant qu’il a été le tout premier à avoir déclaré sa candidature par un congrès avec primaire à l’appui. Que s’est-il donc passé pour que le candidat à la présidentielle 2015 ne puisse plus être de la course ? Il ne s’agit en tout cas pas d’un souci de versement de cautionnement. Un communiqué du parti indique qu’un comité du NET s’est réuni le mardi pour se plancher sur la question de la présidentielle. Le comité aurait fait le constat qu’en dehors du NET et d’un indépendant, le terrain est complètement abandonné par les autres leaders de l’opposition.


Il redoute une sorte de deal pour laisser le candidat du pouvoir remporter la présidentielle haut la main, ce qui annihile les efforts du Nouvel Engagement Togolais qui misait sur un score de l’ordre de 10 à 15% pour se retrouver en position de faiseur de roi. Mais les autres étant absents du terrain, le NET ne voulant pas travailler inutilement, décide de réorienter son énergie à plus utile c’est-à-dire les élections régionales annoncées pour se tenir avant la fin du premier semestre de 2020. Mais le retrait de la course à la présidentielle de l’ex-officier de l’armée a déçu plus d’un, beaucoup voyaient en lui un dynamisme et un pragmatisme politique inspirants pour être une alternative crédible.




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