Togo -
Arrêtés sur le campus de Lomé dans le cadre de l'assemblée générale informative à l'endroit des étudiants de l'Université de Lomé (UL) et qui n'a pas eu lieu, Kondo Komlanvi et son vice -président jetés en prison, viennent de recouvrer leur liberté. C'est du moins, ce que la rédaction de www.icilome.com vient d'avoir comme nouvelle. Dans quelle condition sont-ils finalement libérés? Et sur ordre de qui? Nous ne saurons répondre.
Leur arrestation a créé de vives réactions au sein de la classe étudiante qui, en composition d'examens, ont déversés des matières fécales dans trois grands amphis de cette université.
Des hommes politiques, en passant par des associations de défense des droits de l'homme, ont monté le ton pour dénnoncer la manière dont le gouvernement gère cet affaire. Tous ont demandé la libération sans condition des responsables du Mouvement pour l'Epanouissement de l'Etudiant Togolais (MEET).
La dernière sortie enregistrée est celle du président d'honneur de ce mouvement le plus représentatif de l'UL, Awoudi Kodjo. Ce dernier déclare un ultimatum aux autorités de les libérer ce 20 février 2014 sinon, l'étape supérieure sera franchie.
« Si aujourd’hui jusqu’à 18 heures ils refusent de libérer le président du MEET, nous allons passer à l’étape supérieure. Nous avons la capacité de redémarrer notre moteur, d’appeler les parents, les organisations de la société civile, les défenseurs des droits de l’homme et les partis politiques dans les rues », a menacé M.Awoudi.