Dans un an environ, les Togolais se rendront aux urnes pour choisir leur prochain président. Dans les états-majors des partis d’opposition, la fébrilité commence à gagner. Le projet de présenter un candidat unique pour affronter celui du pouvoir semble bien hypothétique.
L’ANC, devenue à la faveur des législatives de 2013 la principale formation de l’opposition, estime avoir la légitimité et le poids nécessaires pour imposer son candidat, en l’occurrence Jean-Pierre Fabre.
Mais les autres partis comme le CAR, la CDPA, Obuts et d’autres ne l’entendent pas de cette oreille dénonçant au passage le diktat que tente d’imposer l’ANC.
Dans ce contexte - même si des alliances de dernière minute sont toujours possibles – on voit mal comment les opposants pourraient aligner un candidat commun.
Ils sont au moins d’accord sur une chose, tenter de convaincre l’opinion que Faure Gnassingbé ne peut pas se représenter arguant du fait qu’il a déjà effectué 2 mandats.
Le principe de la limitation à 2 quinquennats est contenu dans un projet discuté il y a quelques mois par la classe politique qui doit être débattu à l’Assemblée nationale.
Mais même en cas d’adoption, ces dispositions ne sont pas rétroactives.
Le chef de l’Etat pourra, s’il le souhaite, être candidat.