Togo - L’arrestation des étudiants, la répression des manifestations estudiantines et l’exclusion d’autres sont des « mesures lâches et démodées », telle est la réaction de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) par rapport à la situation qui secoue l’université de Lomé.
Pour Me Raphaël Kpandé-Adzaré et ses collègues, « ces interpellations sont des mesures trop faciles et ne sont pas de nature à régler de manière pérenne les problèmes estudiantins ».
La LTDH trouve « très inhumain et dégradant » ce traitement que tentent les autorités gouvernementales et universitaires de forcer les étudiants à accepter sans réfléchir à l’amélioration à la « misère » et les conditions « délétères » dans lesquelles ils étudient.
Pour ces raisons, la LTDH exige que les deux étudiants placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Lomé soient « immédiatement » relâchés.