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Oré, Tchatikpi, Olympio : Des leaders accrochés à la perspective d’une transition pacifique au Togo en plein processus présidentiel

Publié le mercredi 15 janvier 2020  |  aLome.com
Trois
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Trois leaders politiques appellent le peuple togolais à réorienter la lutte pour parvenir à une transition pacifique
Lomé, le 08 janvier 2020. Brother Home. Trois leaders politiques appellent le peuple togolais à réorienter la lutte pour parvenir à une transition pacifique.
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Trois leaders politiques appellent depuis le 08 janvier dernier le peuple togolais à «réorienter la lutte dans l’Opposition pour parvenir à une transition pacifique en République togolaise».

Ouro-Djikpa Tchatikpi, Djimon Oré et Nathaniel Olympio (en leurs noms propres et non en celui de leurs formations politiques respectives) «appellent tous les citoyens à s’engager sans délai, dans un grand creuset de réorientation de la lutte pacifique pour l’avènement d’une transition politique apaisée et la transformation du ‘Togo’». Cet appel a été lancé à Lomé le jour de la clôture du dépôt de candidatures pour le compte de l’élection présidentielle dont le premier tour devra avoir lieu le 22 février prochain.

Pour sa première apparition publique depuis son exclusion du PNP (Parti National Panafricain), Ouro-Djikpa Tchatikpi, le désormais ex-conseiller de Tikpi Atchadam, ne croit pas en la transparence du prochain scrutin présidentiel. «Je m’inscris en faux contre les accusations portées à mon encontre et qui m’ont valu mon exclusion du PNP», s’est encore défendu le leader tem. Il critique «une septième parodie d’élection programmée» à venir. Les ‘trois nouveaux mousquetaires’ invitent ainsi les autres leaders de l’Opposition, candidats à la consultation de fin février 2020, à se retirer de la course.

Comme moyen d’action, les initiateurs de cette stratégie parlent des manifestations de rue. «La rue parlera», défendent-ils sans préciser comment. Nathaniel Olympio n’a pas caché son regret de la suspension des manifestations de rue lancées le 19 aout 2017 : «Nous sommes lamentablement tombés dans le piège d’UNIR», confesse-t-il. Le trio exige dans ce sens du pouvoir en place au Togo entre autres la remise à plat des différends constitutionnels, la modernisation du cadre électoral et la refonte de l’architecture institutionnelle.

«Impossible de passer d’une dictature implacable de plus de 50 ans au Togo à une démocratie synthétisée sans transiter par une transition au Togo», explique Ouro-Djikpa Tchatikpi, ingénieur de formation. Cette position reste proche de celle Tikpi Atchadam, position maintes fois défendue sur les réseaux sociaux par le sieur Atchadam via whatsapp. Parlant de ce leader en exil depuis décembre 2017 (après les évènements d’aout 2017), Ouro-Djikpa Tchatikpi lui reconnait les qualités de grand leader.
Certains observateurs avisés de scène politique togolaise lisent déjà dans cette nouvelle posture politique la genèse d’une nouvelle Coalition… Une de plus.



J. T. & Akoyi A.



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Publié le: 14/1/2020  |  aLome.com Radio

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