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2019 a été la deuxième année la plus chaude de l’histoire, selon l’ONU

Publié le jeudi 16 janvier 2020  |  UN INFO
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Un bateau mouche permet aux Loméens de découvrir la lagune de la capitale contre le paiement de 500 fcfa
Lomé, le 24 octobre 2019. Quartier Bè. Un bateau mouche permet aux Loméens de découvrir la lagune de la capitale contre le paiement de 500 fcfa. Une invention de l`ingénieur de conception en urbanisme, Togbui Dagban.
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L'année 2019 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée après 2016, a confirmé mercredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).



Les températures moyennes pour les périodes de cinq ans (2015-2019) et de dix ans (2010-2019) étaient les plus élevées jamais enregistrées. «Depuis les années 1980, chaque décennie a été plus chaude que la précédente », a indiqué l’OMM. Une tendance qui, selon l’agence onusienne, devrait se poursuivre en raison des niveaux records de gaz à effet de serre piégeant la chaleur dans l'atmosphère.

Le constat de l’OMM repose sur une analyse consolidée de cinq ensembles internationaux de données. En moyenne, sur ces cinq ensembles de données, la température mondiale annuelle en 2019 était de 1,1 degré Celsius supérieure à la moyenne de 1850-1900, la période utilisée pour représenter les conditions préindustrielles.

2016 reste l'année la plus chaude jamais enregistrée en raison de la combinaison d'un événement El Niño très fort, qui a eu un impact sur le réchauffement de la planète et sur le changement climatique à long terme.

«La température mondiale moyenne (à la surface du globe) a augmenté d'environ 1,1 degré Celsius depuis l'ère préindustrielle et le contenu calorifique océanique est à un niveau record», a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.

L'année et la décennie écoulées ont été caractérisées par un recul de la glace, des niveaux de la mer records, une augmentation de la chaleur et de l'acidification des océans et des conditions météorologiques extrêmes. Réunies ensemble, ces caractéristiques ont des impacts majeurs sur la santé et le bien-être des êtres humains et de l'environnement, comme l’a souligné l'OMM en décembre dernier lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP25), à Madrid.


Vers une hausse de 3 à 5 degrés Celsius d'ici la fin du siècle

« L'année 2020 a commencé là où 2019 s'est arrêtée - avec des événements météorologiques et climatiques à fort impact. L'Australie a connu son année la plus chaude et la plus sèche jamais enregistrée en 2019, plantant le décor pour les feux de brousse massifs qui ont été si dévastateurs pour les personnes et les biens, la faune, les écosystèmes et l'environnement », a déclaré M. Taalas.

«Malheureusement, nous nous attendons à voir beaucoup de conditions météorologiques extrêmes tout au long de 2020 et des décennies à venir, alimentées par des niveaux records de gaz à effet de serre piégeant la chaleur dans l'atmosphère», a déploré le chef de l’OMM.

Selon l’agence onusienne, si la trajectoire actuelle des émissions de dioxyde de carbone se poursuit, le monde se dirige vers une augmentation de la température de 3 à 5 degrés Celsius d'ici la fin du siècle.




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