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Togo/Présidentielle 2020: Thon, Kagbara, qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Publié le lundi 20 janvier 2020  |  Courrier d'Afrique
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes»
Lomé, le 13 avril 2018. Hôtel Concorde. Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes». Il regroupe trois partis d`opposition, à savoir le PDP, le NET et la CPP. Au cours d’une rencontre avec la presse, les responsables de ce regroupement ont rendu public un mémorandum de trois points, proposant notamment l’adoption d’une nouvelle Constitution qui conserverait les fondamentaux de celle de 1992; l’amélioration du cadre électoral et proposer que la question d’une éventuelle candidature de Faure GNASSINGBE en 2020 fasse l’objet d’un consensus politique, en dehors des discussions relatives aux réformes. Occasion pour le président du CPP, Francis EKON, d’exprimer son pessimisme quant à l’issue du 27ème dialogue intertogolais. Le leitmotiv des «Centristes» est de combattre l’"extrémisme" des deux parties au dialogue depuis février 2018. Innocent Kagbara du PDP.
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On connaît désormais les candidats au premier tour de l’élection présidentielle du 22 février. La Cour constitutionnelle a publié vendredi la liste définitive, rejetant deux dossiers de candidatures que beaucoup croyaient pourtant très sérieux vu l’offensive médiatique qu’ils ont mise en branle depuis un certain temps. Qu’est-ce qui donc n’a pas marché pour Dr Kodjovi Thon et Innocent Kagbara ?



Le PhD doit encore attendre

“C’est tout heureux que Faure Gnassingbé me remettra le pouvoir”. Très sûr de lui, Kodjovi Thon se voyait déjà président après le 22 février. “L’Américain” ne s’est pas donné du répit ces trois dernières années. Rencontres avec les femmes des marchés, chefs traditionnels, descente dans les villages les plus reculés du pays, le candidat de ‘Nouvelle Vision’ a parcouru toutes les contrées du Togo ou presque. Sa présence sur le terrain n’est plus à démontrer. Mais le PhD n’aura pas eu le nombre de signatures nécessaires pour rester dans la course pour le fauteuil présidentiel.

Kagbara descend de son piédestal

L’un des derniers venus sur la scène politique togolaise à la suite d’une transmission héréditaire du fauteuil du Parti démocratique panafricain (PDP), Innocent Kagbara était devenu la coqueluche de l’Assemblée nationale, multipliant des selfies avec son compère Gerry Taama. Multipliant des déclarations depuis l’annonce de sa candidature, le fils de Bassabi Kagbara ne jurait que par le centrisme dont il se réclame, allant jusqu’à croire que “pour que l’alternance soit possible en 2020, il faut voter un candidat centriste” qui n’est autre que lui-même. Hélas, faute de certificat de résidence, le désormais ex-futur président du Togo n’aura pas l’occasion de porter le SMIG des Togolais à 50.000 francs FCFA.

Sept candidats en course

Sept candidats s’affronteront dans les urnes le 22 février prochain. Faure Gnassingbé, le président sortant, aura sur le chemin de son quatrième mandat, Jean-Pierre Fabre, le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), arrivé deuxième lors des deux dernières élections avec plus de 35% des suffrages exprimés. Le candidat du parti au pouvoir aura également fort à faire avec Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, un ancien baron du RPT, l’ancêtre d’UNIR, plusieurs fois ministre, ex-président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre sous Gnassingbé Eyadema, passé dans l’opposition depuis 2008.

Sur la liste définitive publiée par la Cour constitutionnelle, figurent deux universitaires, Aimé Gogué et Komi Wolou, portés par des partis de l’ex-C14 dont la coordinatrice, Kafui Adjamabgo Johnson, est désormais la porte-parole du candidat Agbéyomé Kodjo.

Membre de l’ancienne C14 dont il s’est vite séparé pour “incohérence politique”, Mouhamed Tchassona Traoré est également dans la course pour le 22 février. A son investiture le 21 décembre 219, le candidat du Mouvement citoyen pour la démocratie (MCD) déclarait qu’il n’y aurait pas de “victoire écrasante” à cette élection. Chaque candidat devra donc être pris au sérieux. Georges William Kouessan de ‘Santé du peuple’ n’est pas un candidat à minimiser dans une élection a priori à deux tours.



Ambroise DAGNON
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