Alors que dirigeants et chefs d’entreprises britanniques et africains sont réunis à Londres, l’institution publique de financement du développement britannique CDC Group annonce avoir conclu pour 400 millions de dollars d’engagements en Afrique et s’engage à investir au total 2 milliards de livres sterling dans les deux ans.
À l’occasion du Sommet Royaume-Uni – Afrique, qui se déroule ce 20 janvier à Londres, l’institution de financement du développement CDC Group a annoncé la signature d’une série de nouveaux partenariats, totalisant près de 400 millions de dollars (360 millions d’euros).
Ces engagements sont majoritairement destinés à fournir aux banques africaines une plus grande liquidité pour soutenir les PME et les microentreprises, « le fondement de toute économie saine », a estimé Nick O’Donohoe, le directeur général de CDC, cité dans le communiqué du groupe. Parmi les nouveaux accords, un prêt de financement commercial de 100 millions de dollars pour la banque sud-africaine Absa, un protocole d’accord pour affecter 100 millions de dollars à la CIB of Egypt ou encore un accord de financement commercial de 75 millions de dollars avec la Trade and Development Bank (TDB) pour appuyer les prêts bancaires aux PME de 32 pays d’Afrique.
Énergies renouvelables et soutien aux PME
Ces nouveaux engagements incluent aussi la participation du groupe britannique à différents fonds d’investissement, toujours dans l’optique de financer des PME (27,5 millions de dollars pour le Fonds Mediterrania III, 20 millions de dollars pour le Fonds Adiwale I et 20 millions de dollars dans le Verod Capital Growth III Fund). TL.com TIDE Africa, un fonds de capital-risque qui soutient les entreprises d’Afrique subsaharienne dans le domaine de la technologie et de l’innovation, s’est aussi vu attribuer 15 millions de dollars.
Outre le soutien aux PME, CDC a souhaité « accélérer le déploiement de l’énergie solaire et d’autres technologies renouvelables », avec un accord de dette de 10 millions de dollars avec Mettle Solar Africa pour accélérer le déploiement de l’énergie solaire en Afrique du Sud et en Namibie et un investissement de 20 millions de dollars dans le Fonds Metier Sustainable Capital II, axé sur les énergies renouvelables axé en Afrique subsaharienne.
« Opportunité à saisir »
Outre ces engagements effectifs, le groupe britannique a annoncé son intention d’investir 2 milliards de livres (2,3 milliards d’euros) au cours des deux prochaines années, ce qui le conduirait à doubler la taille de son portefeuille sur le continent. « Les investisseurs [britanniques] ont une réelle opportunité d’embrasser les Objectifs de développement durable – en partenariat avec les pays et les entreprises africains – pour lutter contre le changement climatique, créer des emplois et des compétences et provoquer des changements sociaux et environnementaux positifs », assure Nick O’Donohoe.