Dans un document adressé à la presse suite à sa réunion hebdomadaire du 19 février dernier, OBUTS (Union pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire), après analyse de la situation socio-politique togolaise a tenu à donner son point de vue. Ce point de vue porte plus sur les
violences perpétrées par les forces de l’ordre sur le campus de Lomé, au mépris de la franchise universitaire.
Pour le parti de Messan Agbéyomé Kodjo, c’est à regret qu’il a constaté que « le pouvoir oppose la répression policière, pour empêcher la tenue d’une assemblée générale, du Mouvement des Etudiants et Elèves du Togo (MEET) », au lieu de « chercher à résoudre les problèmes liés aux conditions de vie, de formation et d’études, des futures élites de
la nation ».
Chose plus importante, ce parti de l’opposition politique togolaise demande la libération des leaders de ce mouvement à savoir « Kondo Komlanvi, et de Magnou-Sarra Nalou, respectivement Président et Vice-Président du MEET », (ce qui est effectif depuis cet après-midi puisque ces deux leaders ont été libérés, ndlr). Tout en formulant ces réclamations, le parti au symbole du ballon de foot, se tourne également vers les étudiants.
OBUTS dit condamner « la profanation dont les amphithéâtres ont été l’objet et appelle les
auteurs de ces actes d’incivisme à plus de retenue, de moralité et de dignité ». Il demande en outre « aux autorités universitaires de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’un retour au calme sur le campus, afin que dans la sérénité et la confiance, des solutions idoines soient apportées aux légitimes attentes des Etudiants » lorsqu’on sait que, « la désespérance des Etudiants, n’est que le révélateur de la profonde détresse de la jeunesse togolaise et des populations dans leur ensemble qui interpelle gravement aussi bien les pouvoirs publics que toute la classe politique togolaise ».
Et pour finir, OBUTS rassure « qu’elle travaille d’arrache-pied, dans l’’intérêt supérieur de la nation, afin que s’ouvre devant tous cette année 2014, le chemin de la joie partagée et de la prospérité pour
tous ».