Le Grand marché de Lomé (plus connu sous le nom « d’Adawlato ») a connu une nuit mouvementée, entre jeudi soir et le petit matin du vendredi, à cause d’un nouvel incendie qui a été maîtrisé par les soldats du feu de la capitale togolaise.
Selon plusieurs témoignages qui se recoupent, c’est un peu avant zéro heure ce 21 février 2014 qu’un incendie aux origines inconnues s’est déclaré le long de la façade supérieure de l’immeuble « Ezé Sapé », en face du célèbre « Immeuble Kalife », sur l’ancienne « Rue du commerce », actuelle « Rue Sylvanus Olympio ». Une version des faits corroborée par Mohammed Hassane, le gardien de l’immeuble touché par le bref incendie. « Ezé Sapé », après le passage des soldats du feu portait des stigmates perceptibles d’incendie ; notamment les bâches offrant de l’ombrage à certaines devantures de boutiques ou utilisées comme enseignes qui ont complètement brûlé.
Le sinistre qui n’a engendré aucune perte en vie humaine n’a pas non plus causé de dégâts matériels majeurs à l’intérieur du pâté de boutiques et d’habitations qui composent l’immeuble « Ezé Sapé ». Il a fallu moins d’une heure de temps aux sapeurs pompiers de la caserne de Lomé aidés par leurs collègues du Port autonome de la même ville pour venir à bout des flammes qui n’avaient rien de comparable à celles qui avaient consumé le bâtiment central du « Grand marché de Lomé », dans la nuit du 11 au 12 janvier 2013. Deux grands camions-citernes des sapeurs pompiers ont suffi à étouffer les flammes.
« Il n’y a pas de réels soucis à se faire ; tous ceux qui fréquentent “Ezé Sapé” et Adawlato peuvent vaquer à leurs occupations. C’était juste la cafétéria d’un des occupants de cette somme d’habitations et de boutiques qui a connu un incendie vite maîtrisé par les sapeurs pompiers », décrit un gendarme témoin de ce sinistre avorté sans donner plus de précisions.
Pour l’heure, aucune déclaration officielle relative à cet incendie n’a été rendue publique. « Alome.com » a pu cependant voir à l’œuvre, quelques heures après le sinistre évité, des gendarmes tentant de retracer la trame de cet évènement, à travers divers recoupements et témoignages.
L’incendie qui avait emporté le bâtiment central du « Grand marché de Lomé » en janvier 2013 a été qualifié de « criminel » par les autorités togolaises. Aucun procès n’a encore été ouvert autour de ce grand drame commercial. Plusieurs militants et sympathisants de l’Opposition restent détenus dans le cadre de cette affaire.
.jpg)
