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Malgré les solides performances de croissance de l’Afrique, celle-ci n’a pas été inclusive (Rapport de la BAD)

Publié le vendredi 31 janvier 2020  |  APS
Présentation
© aLome.com par JOB
Présentation du rapport Perspectives économiques 2020 de la BAD
La Banque africaine de développement (BAD) a présenté l’édition 2020 de son rapport « Perspectives économique en Afrique », ce jeudi 30 janvier 2020 au siège de l’institution à Abidjan, Côte d’Ivoire. Photo: Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement
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L’édition 2020 du rapport «Perspectives économique en Afrique» présenté, jeudi, par la Banque africaine de développement (BAD) révèle que malgré les solides performances de croissance de l’Afrique, celle-ci n’a pas été inclusive.

Selon le rapport, les perspectives économiques en Afrique continuent de s’améliorer. Le taux de croissance du produit intérieur brut réel, estimé à 3,4 % pour 2019, devrait s’accélérer pour atteindre 3,9 % en 2020 et 4,1 % en 2021. Six des dix économies les plus dynamiques du monde sont en tête. Le Rwanda, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Tanzanie et le Bénin.

Les Perspectives 2020 soulignent, cependant, que la croissance n’a pas été inclusive. Malgré les solides performances de croissance de l’Afrique, environ un tiers seulement des pays ont réalisé une croissance inclusive réduisant à la fois la pauvreté et les inégalités.

Pour rendre la croissance de l’Afrique plus inclusive, souligne le rapport, les pays ont besoin d’intensifier les réformes structurelles pour diversifier leur base productive, de renforcer la résilience aux épisodes climatiques extrêmes en adoptant des techniques agricoles climato-intelligentes. Et ce, tout en fournissant aux ménages des plateformes de partage des risques, de créer plus d’espace budgétaire pour étendre les filets de protection sociale et accroître l’efficience des programmes existants, et d’éliminer les obstacles à la mobilité des travailleurs vers des perspectives plus productives dans et à travers les pays.

Pour favoriser une croissance plus inclusive, recommande le rapport, il faudra également renforcer le capital humain de l’Afrique et créer davantage d’emplois dans les secteurs à forte productivité. Pour ce faire, les pays devront s’efforcer d’intégrer, dans leur plan de développement économique, des stratégies d’éducation et de développement des compétences, accompagnées d’une mise à niveau et d’une expansion des programmes d’éducation et de formation visant à renforcer l’aptitude à l’emploi des travailleurs et la productivité des entreprises. Cela implique de prendre des mesures pour améliorer la quantité et la qualité de l’éducation.

Plus précisément, cela exige d’améliorer l’accès aux écoles dans les zones reculées, d’accroître les incitations à investir dans l’éducation, d’élaborer un système éducatif axé sur la demande et correspondant aux besoins des employeurs, d’investir dans la nutrition pour aider les enfants les plus pauvres et de renforcer les capacités en matière de science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) et de technologies de l’information et de la communication (TIC), précise le document intitulé « Former la main-d’œuvre africaine de demain».

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