46e anniversaire du retour de feu Eyadèma de Sarakawa : Des feux d’artifice illumineront le ciel loméen à partir de 19hTU ce dimanche

Publié le dimanche 2 fevrier 2020 | aLome.com

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Ouverture officielle des portes du Radisson Blu 02 février par le PR Faure Gnassingbé
Lomé, le 26 avril 2016. Quartier administratif. La plupart des membres du Gouvernement, diplomates accrédités au Togo et d`anciennes personnalités de la République sont au rendez-vous de la réouverture solennelle de l`ex 02 février devenu Radisson Blu 02 février.

Des feux d’artifice vont illuminer le ciel loméen depuis l’Address Hôtel 02 Février ce dimanche pour commémorer le 46e anniversaire du retour de feu Eyadèma Gnassingbé de «l’attentat de Sarakawa».

«A l’occasion de la célébration du retour triomphal du 02 février, et dans le but d’offrir aux Togolais et étrangers présents dans notre capitale un moment de réjouissance et de partage, l’Hôtel 02 Février procédera au lancement de feux d’artifice sur son site le dimanche 02 février, à partir de 19h», informe le ministre Yark. Avant de préciser : «A cet effet, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile exhorte les populations des quartiers environnants à ne pas céder à la panique pendant la période de lancement de ces feux d’artifice».
L’attentat de Sarakawa est intervenu le 24 janvier 1974. Il a été suivi de la nationalisation de la gestion du secteur des phosphates au Togo. Plusieurs témoins de cette époque (ministres, membres de l’appareil étatique, simples collaborateurs de feu Eyadèma Gnassingbé), à la place de la version «officielle de l’attentat», évoquent «une surcharge coupable» comme cause fondamentale de cet accident «politisé» par la suite ! «La preuve, soutient un membre fondateur du RPT (ex parti unique au Togo), l’aide de camp de l’époque du Gal Eyadèma Gnassingbé, De Gaulle, était debout dans l’appareil avant le crash, faute de place».

Dans une partie de l’opinion togolaise, la commémoration du 24 janvier 1974 est considérée comme un éminent vestige du système du parti unique repris à son compte par UNIR depuis 2012.

E. G. & Akoyi A.

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