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Présidentielle au Togo: entretien avec François Kampatib

Publié le mercredi 5 fevrier 2020  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
La ‘Table ronde’ réunie autour de Mgr Kpodzro appelle à soutenir les activités des 23 et 27 novembre du FCTD
CESAL, ce 22 novembre à Lomé. La ‘Table ronde’ réunie autour de Mgr Kpodzro depuis près d’un trimestre pour arracher de l’exécutif togolais l’organisation consensuelle, transparente et pacifique de la présidentielle de 2020 au Togo s’est de nouveau retrouvée. Elle demande aux Togolais de soutenir les activités des 23 et 27 novembre du FCTD, et a appelé expressément Faure Gnassingbé à prendre les mesures idoines pour préserver l’intégrité physique de Mgr Kpodzro et de son assistant, Marc Mondji. Dr F. Kampatib de l`ADDI
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François Kampatib est conseiller politique du président de l’Alliance pour la démocratie et le développement intégral, candidat à la présidentielle du 22 février prochain. Il répond au nom de son candidat, Aimé Tchabouré Gogué, ancien vice-recteur de l’Université du Bénin à Lomé, il est candidat pour la deuxième fois à la présidentielle.




RFI : François Kampatib, votre candidat Aimé Tchabouré Gogué va être, pour la deuxième fois, candidat à la présidentielle. La première fois, c’était en 2015. Votre candidat a obtenu 4,6 %. Quels sont ses atouts, aujourd’hui, pour faire plus et être élu ?

François Kampatib : Entre 2015 et 2020, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Notre atout, aujourd’hui, est que nous sommes beaucoup mieux implantés sur le territoire national et que nous sommes beaucoup plus proches de la population. Aujourd’hui, nous estimons que notre candidat est certainement l’homme le plus proche de la population et c’est pour cela que nous pensons que nous ferons mieux cette année.

Est-ce que ce scrutin pourra être crédible, pour vous ?

Au Togo, il est reconnu que le scrutin n’a jamais été crédible. Parce qu’il est vicié par la fraude. Il est vicié par les achats de conscience. Il est vicié par la peur, parce que les gens sont apeurés. Il est vicié par beaucoup de choses. Mais nous à ADDI, nous disons que, lorsque l’on va à une élection présidentielle, si on estime qu’on a une petite chance de changer quelque chose, il faut la saisir. Et nous estimons que, pour 2020, il y a une chance véritable d’alternance.

Vous pensez vraiment l’alternance possible ?

Il est tout à fait vrai que cela fait cinquante-sept ans… Nous affirmons qu’au Togo l’alternance est possible et il suffit de bien nous organiser cette année. Je dis, encore une fois, si les six candidats se mettent ensemble pour une mobilisation réelle des gens à aller voter, l’alternance sera possible.

Et quel est le principal problème sur lequel devra se pencher le prochain président ?

Nous l’avons dit. La chose la plus importante, c’est d’œuvrer d’arrache-pied pour une véritable réconciliation nationale et au renforcement de l’unité nationale. Nous disons que, cela même, rien que cela comme objectif, cela peut prendre cinq ans. C’est pour cela que notre candidat dit : nous, nous ne venons que pour une transition de cinq ans, qui devra mettre toutes les forces ensemble pour réussir l’œuvre de réconciliation nationale. C’est l’urgence absolue !

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Publié le: 4/2/2020  |  aLome.com Radio

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