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Le manque de financement entrave les efforts visant à transformer le secteur agricole africain (une responsable de l’UA)

Publié le samedi 8 fevrier 2020  |  Xinhua
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Lancement officiel de la 8è édition du SIALO (Salon International de l’Agroalimentaire de Lomé) qui se tient jusqu`au 14 octobre
Lomé, le 08 octobre 2019. CETEF Togo 2000. Lancement officiel de la 8è édition du SIALO qui se tient jusqu`au 14 octobre. La 8è édition du SIALO (Salon International de l’Agroalimentaire de Lomé) a ouvert ses portes. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, représentant son Ministre de tutelle, Koutéra Bataka, en présence du président de la Cour Constitutionnelle A. Assouma et d’autres personnalités du monde agricole. Plusieurs innovations sont au rendez-vous de ce Salon de cette année 2019.
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Le manque de financement entrave les efforts de transformation du secteur agricole africain, a déclaré vendredi une responsable de l'Union africaine (UA).

Le manque de financement entrave sept engagements clés, notamment celui de mettre un terme à la faim d'ici 2025, conformément aux déclarations de Maputo et de Malabo, a déclaré Josefa Sacko, commissaire de l'UA à l'économie rurale et à l'agriculture, en marge de la 33e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

"Le manque de financement entrave les efforts visant à respecter les engagements clés du secteur agricole énoncés dans la déclaration de Maputo de 2003 et la déclaration de Malabo de 2014".

"Les deux déclarations visent à mettre un terme à la faim sur le continent africain d'ici 2025, mais à cinq ans seulement de la date butoir, nous constatons que les taux de malnutrition et de famine augmentent alors que les progrès pour mettre fin à ces fléaux sont lents", a déclaré Mme Sacko.

La déclaration de Malabo a été adoptée en juin 2014 par les chefs d'Etat africains à Malabo, en Guinée équatoriale, et porte sur l'amélioration de la croissance agricole, la transformation et l'amélioration des moyens de subsistance.

La déclaration exige la mise en place d'un système de responsabilisation visant à suivre les performances du secteur agricole dans les pays africains, comme prévu à l'origine dans la déclaration de Maputo de 2003.

Mme Sacko a déclaré que la multiplication par trois de la productivité agricole de l'Afrique, ainsi que l'amélioration de l'accès des populations rurales aux terres arables et l'augmentation du financement des initiatives agricoles, peuvent contribuer à mettre fin à la malnutrition et à la famine sur le continent.

"L'Afrique possède 60 % des terres arables du monde, mais les pays africains importent encore 35 milliards de dollars américains de produits alimentaires chaque année. L'amélioration de la productivité agricole est nécessaire si l'on veut que se réalise la promesse agricole du continent", a-t-elle souligné.

La commissaire a également indiqué que l'UA envisageait de nouvelles initiatives pour accroître le financement du secteur agricole sur le continent, alors que les pays africains sont confrontés au défi supplémentaire du changement climatique".

"L'UA envisage de créer un fonds d'urgence africain pour aider les pays africains à passer de leur agriculture pluviale vulnérable au changement climatique à une agriculture moderne", a déclaré Mme Sacko.

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