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Les marchés financiers, une grande opportunité pour le développement de l’Afrique (Expert)

Publié le mercredi 12 fevrier 2020  |  AIP
L’IFC
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
L’IFC (Société financière internationale) ouvre son bureau à Lomé, une inauguration présidée par Faure Gnassingbé
Lomé, le 31 octobre 2019. Cité OUA. Siège de la représentation de la Banque Mondiale: l’IFC (Société financière internationale) ouvre son bureau à Lomé. La cérémonie de coupure symbolique du ruban a été personnellement présidée par Faure Gnassingbé en présence de Sergio Pimenta, vice-président d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique, du chef de gouvernement Komi Klassou, de ministres et de plusieurs diplomates accrédités au Togo. Sergio Pimenta, vice-président d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique
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Le vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) pour le Moyen –Orient et l’Afrique, Sergio Pimenta estime que les marchés financiers nationaux représentent une grande opportunité pour rattraper le retard de développement en Afrique.


«Les marchés financiers nationaux représentent une grande opportunité pour rattraper le retard de développement du continent. Le moment est venu de saisir cette opportunité, d’autant que le monde est inondé de capitaux qui ne demandent qu’à être investis et que l’appétit des investisseurs pour le financement du développement ne cesse d’augmenter», a fait savoir le vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) pour le Moyen –Orient et l’Afrique.

L’expert de la SFI, s’exprimait dans un article d’opinion publié à la faveur de la première conférence du Programme conjoint pour le développement des marchés financiers (J-CAP) qui se tient depuis lundi à Abidjan.

D’après Sergio Pimenta, les investisseurs institutionnels nationaux et étrangers détiennent plus de 120.000 milliards de dollars d’actifs à travers le monde. « Ces capitaux à foison pourraient être utilisés à des fins productives dans les pays en développement, qui accusent un déficit de financement annuel évalué à 8.000 milliards de dollars pour les infrastructures, la lutte contre le changement climatique, et les petites et moyennes entreprises».

Cependant, le vice-président relève que de nombreux marchés financiers africains restent paralysés par les faibles niveaux de liquidité, une diversité limitée de produits et le manque de cotations de titres en bourse. Il propose donc la création de marchés financiers non souverains sains et solides, et cette solution devrait être une priorité pour les secteurs public et privé.

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