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Togo : Amnesty International attire l’attention sur les conditions de détention

Publié le mercredi 12 fevrier 2020  |  Societe civile Media
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La famille Zoumekey révèle le contenu de l’autopsie du corps de «Jojo» qui a trouvé la mort en octobre 2017 à Lomé
Lomé, le 25 septembre 2018. Siège d`Amnesty International. La famille Zoumekey révèle le contenu de l’autopsie du corps du petit «Jojo» qui a trouvé la mort pendant les troubles politiques d’octobre 2017. En conférence de presse, la famille Zoumekey a révélé les causes de la mort de leur fils Joseph dit «Jojo» en octobre 2017, dans Bè, quartier réputé proche de l’opposition en période de troubles politiques. Selon le contenu de cette autopsie demandée par la famille, «Jojo» est mort d’une mort violente par arme à feu. Au vu de ce résultat, les parents de la victime s’en remettent à la justice pour faire la lumière sur les circonstances de cette mort et situer les responsabilités. Aimé ADDI, Responsable Togo d`Amnesty International.
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Faire de la liberté la règle et de la détention l’exception, c’est ce à quoi Amnesty International invite le prochain président togolais. Alors que le premier tour des élections présidentielles se tient dans quelques jours, l’organisation de défense des droits de l’homme attire l’attention des candidats sur les conditions de détention au Togo.

«Le surpeuplement des prisons et le recours quasiment systématique aux détentions préventives sont inquiétants. En décembre 2019, les prisons togolaises avaient un taux d’occupation de 186%, selon les chiffres officiels. 63% des détenus étaient en détention préventive », écrit l’ONG dans un communiqué rendu public ce mardi.

Amnesty International appelle donc les candidats à s’engager à s’assurer que la liberté reste la règle et la détention l’exception, afin de désengorger les prisons. Il les invite également à prendre des mesures pour améliorer les conditions de détention, indiquant qu’au Togo, la torture et les mauvais traitements sont encore pratiqués, notamment durant les arrestations et les périodes de garde à vue.
Par ailleurs, l’ONG convie également le prochain président à s’engager à garantir l’indépendance de la justice.

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