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Présidentielle au Togo: incidents autour des meetings de Jean-Pierre Fabre

Publié le mercredi 12 fevrier 2020  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Présidentielle du 22 février : un atelier onusien outille les parties prenantes pour un scrutin apaisé
Lomé, le 23 janvier 2020. Address Hotel 02 février. Présidentielle du 22 février : un atelier onusien outille les parties prenantes pour un scrutin apaisé. Le ministre Payadowa Boukpessi
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Au Togo, l’élection présidentielle aura lieu le 22 février. Et les sept candidats sont depuis jeudi 6 février en campagne. Et des incidents sont à déplorer autour des meetings de Jean-Pierre Fabre.


Le candidat de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, et son entourage affirment que trois meetings prévus dans des communes du Nord, Cinkassé, Tandjouaré et Gando ont été interdits par le préfet et le maire.

Des militants d’UNIR, le parti au pouvoir, sont également venus perturber hier un autre meeting prévu à Bassar dans le centre. Cette situation s’est à nouveau répétée ce mardi matin à Sotouboua, comme l’explique Eric Dupuy, le conseiller spécial de Jean-Pierre Fabre : « Il était prévu qu’on ait un meeting à 9 heures. Toute la place était à nouveau occupée par les militants UNIR, qui nous empêchaient de faire le meeting. Aujourd’hui, nous avons la certitude que tout cela est organisé par la direction même de l’UNIR, puisqu’ici à Sotouboua, c’est la ville du ministre de l’Administration territoriale. Ce qui s’est passé n’aurait jamais pu se passer sans que lui-même n’ait donné son accord ».

L’ANC envisage de porter plainte a indiqué Isabelle Améganvi, deuxième vice-présidente du parti, qui y voit quelque de bien orchestré : « Il s'agit de quelque chose qui a été décidé et qu'on est en train de dérouler. Une machination veut troubler, empêcher le candidat de l'ANC de faire sa campagne électorale dans l'ordre et la sécurité».

Mis en cause, Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale, rejette lui la faute sur le candidat de l'ANC : « Le parti UNIR avait fait un programme d’activité au même endroit, validé par le préfet. Si Jean-Pierre Fabre avait donné son programme au préfet, le préfet aurait géré et aurait demandé au parti UNIR d’aller ailleurs ou à Jean-Pierre Fabre d’aller à un autre endroit. J’ai l’impression que le candidat Fabre est à la recherche d’incidents, parce qu’il sait très bien que, pour animer un meeting pendant la campagne, il faut prévenir le préfet. »





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