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Le World Mobile Congress annulé à cause du coronavirus

Publié le jeudi 13 fevrier 2020  |  Jeune Afrique
2è
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
2è édition du `Meet-Up 228` autour du thème, «La communication institutionnelle à l’ère du digital»
Lomé, le 25 mai 2019. Institut français du Togo. Réunis pour la 2è fois dans le cadre des rencontres de discussions et d’échanges, des acteurs du numérique ont écouté Sonia A. GOMADOH (chargée de communication à GTA-Assurances Vie) exposer sur le thème retenu pour la circonstance : «La communication institutionnelle à l’ère du digital». Selon cette dernière, "il est vrai qu’une entreprise doit être présente sur les réseaux sociaux et supports numériques. Cependant, il est d’autant plus important de produire le bon contenu pour les bons réseaux, aux meilleurs moments". Les participants à cette rencontre `Meet-Up 228` ont pu pointer du doigt les éléments de convergence ou de divergence autour de la communication du jour, et les réalités de l`usage du numérique dans les entreprises, institutions ou cabinets.
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GSMA, l’association professionnelle mobile qui organise chaque année le plus grand salon mondial de la téléphonie mobile, a décidé d’annuler l’édition 2020 de l’événement qui devait se tenir à Barcelone du 24 au 27 février, du fait de « l’inquiétude mondiale concernant l’épidémie de coronavirus ». Un dizaine de géants du secteur, comme Facebook et Nokia, s’étaient retirés.


Un World Mobile Congress sans Vodafone, Nokia, Deutsche Telekom, le britannique BT ou encore le japonais Rakuten, ni Intel, Facebook, Cisco et le chinois Vivo aurait-il encore eu du sens ? GSMA, l’association professionnelle mobile, qui l’organisait, a préféré annuler l’événement censé se tenir à Barcelone du 24 au 27 février après le retrait de ces géants du secteur, malgré « l’environnement sûr et sain à Barcelone et du pays hôte ».

La cause de ces retraits en série, la montée de l’inquiétude mondiale quant au coronavirus, alors que le World Mobile Congress attire normalement plus de 100 000 personnes, dont 5 000 à 6 000 participants chinois, selon les organisateurs. Avant l’annulation, le premier fabricant chinois de smartphones Huawei, ainsi que son petit rival ZTE, avaient promis que ses dirigeants et son personnel de se soumettraient à une période de quarantaine de deux semaines, tandis que ZTE avait déclaré que son stand et son équipement seraient désinfectés quotidiennement.

Parmi les participants africains, une importante délégation de start-up tunisiennes était notamment attendue, ainsi que Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, une alliance coordonnée par l’Union africaine pour la promotion et l’harmonisation des réglementations du secteur numérique sur le continent. Ce dernier devait rendre publiques les conclusions d’une étude sur l’impact des OTT [services audio ou vidéo, comme WhatsApp, qui contournent les opérateurs] sur le secteur africain des télécoms.

Vaines tentatives de maintien

Les organisateurs avaient également cherché à rassurer les exposants, affirmant qu’ils renforceraient les mesures de sécurité, imposeraient des restrictions aux visiteurs chinois et disposeraient de personnel pour prendre la température des visiteurs. Mais ce n’a pas été suffisant, et les annulations ont commencé le 4 février lorsque le coréen LG Electronics, qui occupe l’un des plus grands espaces du salon, a déclaré qu’elle se retirait pour « éliminer le risque d’exposer des centaines d’employés de LG aux voyages internationaux… alors que le virus continue de traverser les frontières ». Vodafone, Deutsche Telekom et Nokia ont quant à elles été parmi les dernières grandes sociétés technologiques à dire qu’elles annulaient leur participation.

La décision sera certainement un coup dur pour Barcelone, car l’énorme salon commercial devrait rapporter près de 500 millions d’euros, selon les organisateurs. Une source proche de l’événement avait déclaré que les organisateurs craignaient de se retrouver avec une facture d’annulation d’environ 100 millions d’euros (110 millions de dollars).

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